Destination santé

Audioprothèse : la qualité est dans le suivi…

27 décembre 2011

Bien au-delà de la vente d’une aide auditive, les missions d’un audioprothésiste consistent à aider son patient à choisir son appareillage, et à l’adapter au mieux à son mode de vie et à la solution de son trouble. Une fois cela fait… ce n’est pas fini. Il doit encore proposer (et assurer !) un suivi très régulier de son appareillage, comme des réglages nécessaires à son confort. Les explications d’Hervé Cohen, audioprothésiste du groupe Amplifon à Neuilly-sur Seine.

A la suite de plusieurs examens qui permettent de bien évaluer votre audition, le médecin ORL vous a conseillé de recourir à une aide auditive. C’est à partir de ce moment-là qu’intervient l’audioprothésiste. Bien souvent d’ailleurs, c’est votre médecin qui vous aura adressé à lui. Ce dernier va lui aussi procéder à d’autres examens, pour déterminer quelle aide sera la mieux adaptée à votre cas particulier. « La première de nos missions, c’est l’écoute attentive du patient. Nous devons à la fois percevoir ses attentes, les comprendre pour déterminer ses besoins », explique Hervé Cohen. « Lorsque nous proposons un appareil, ce dernier a subi de nombreux tests de fiabilité chez nous, réalisés par notre Commission technique, comprenant des experts audioprothésistes », tient-il à préciser.

Contrôle, nettoyage, réglages…

Le suivi du client est central. L’audioprothésiste doit en effet lui proposer toute une série de prestations, indispensables au bon fonctionnement de son aide auditive dans le temps. Le premier objectif est de le familiariser avec l’appareil. Comment s’en servir, l’entretenir au quotidien… « Une fois qu’il a pris sa décision, nous nous engageons pour un minimum de 4 ans — ce qui correspond à la durée moyenne d’efficacité d’une aide auditive n.d.l.r. —. Pendant ce temps-là, nous devrons assurer un suivi permanent, trois à quatre fois par an », poursuit Hervé Cohen. Contrôle, nettoyage de l’appareil, réglages… L’ensemble de ces services bien entendu, doit être compris dans le prix d’achat. « Un appareil, c’est un objet de précision, il y a de nombreux points techniques à vérifier régulièrement. Comme les filtres qui peuvent se boucher, et qu’il faut alors nettoyer. Ce sont des gestes techniques hors de portée de l’utilisateur ».

L’accompagnement pourtant, va bien au-delà de ces aspects techniques. « Nous proposons par exemple de soutenir le client dans ses démarches administratives, notamment au niveau de la prise en charge par l’Assurance-maladie, par les mutuelles et les autres organismes. C’est un plus que les personnes âgées apprécient », explique Hervé Cohen. Autre service indispensable, la disponibilité humaine. « Si l’appareil ne fonctionne plus, la personne ne peut pas attendre 15 jours pour son dépannage. C’est pourquoi nous devons être en mesure de répondre au plus vite à ce type d’urgence », conclut-il.


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