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AVC : développer les “unités d’élite”

9 septembre 2010

Actuellement en France, seules 20% des 120.000 à 150.000 victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) survenant chaque année sont pris en charge au sein d’une unité neuro-vasculaire (UNV). Ces structures spécialisées, qui assurent une prise en charge 24 heures sur 24, sont encore trop peu nombreuses. Leur montée en puissance est cependant l’un des principaux objectifs du Plan AVC 2010-2014. « Les UNV contribuent fortement à diminuer la mortalité et les séquelles liées aux AVC », souligne une circulaire ministérielle du 22 mars 2007.

Elles constituent de véritables pôles d’expertise diagnostique et thérapeutique. Et toujours d’après cette circulaire qui en définit les contours, elles doivent être « capables d’accueillir en permanence les patients atteints ou suspects d’AVC, et de leur prodiguer l’ensemble des soins immédiatement nécessaires ». Elles sont composées de médecins, d’infirmières, d’aide-soignants, de kinésithérapeutes, d’orthophonistes et d’assistantes sociales. Tous ces professionnels formés, de façon spécifique, à la prise en charge des AVC.

Actuellement, seules 87 UNV existent en France, si bien qu’une victime sur cinq y est admise. C’est mieux qu’en 2002 où elles n’étaient que 4%... mais c’est encore loin d’être suffisant. Le Plan AVC 2010-2014 a d’ailleurs fixé un cap : ouvrir 30 nouvelles unités d’ici la fin 2010. Puis 25 en 2011. Il ne reste “plus qu’à” tenir ces promesses. Un dernier point : si vous êtes témoin d’un AVC, un seul réflexe, le 15. Vous y trouverez tout de suite une écoute attentive et qualifiée.


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