
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Destination santé
9 octobre 2007
Même qualité, même principe actif. Fabriqués selon les mêmes exigences de production que les médicaments de référence, les génériques leur sont en tous points identiques. La seule différence, c’est le prix ! Avec leur intelligence et leur vivacité coutumières, Frédéric Courant et Jamy Gourmaud, inventeurs et sorciers de l’émission “C’est pas sorcier”, nous font pénétrer cet univers. Grâce à un DVD gratuit et disponible dans la plupart des pharmacies.
Les deux compères se retrouvent l’un dans une officine et l’autre dans une usine de fabrication. Objectif, expliquer à l’aide de maquettes astucieuses et de reportages sur le terrain ce qu’est un médicament générique. Tandis que Jamy raconte la vie du médicament, de la découverte de la molécule à la fin du brevet en passant par les essais cliniques, Frédéric nous embarque dans l’aventure passionnante de sa fabrication.
Principes actifs, bio-équivalence, substitution, observance... Tout deux ont un vrai talent pour expliquer et décrypter avec humour et malice des notions parfois obscures. Gais et drôles, ils n’en perdent pas pour autant leur bon sens.
La nécessité absolue du respect de la prescription ne leur échappe pas. Qu’il s’agisse d’un médicament de référence ou de son générique, la quantité, le moment de la prise et la durée du traitement sont sacrés. Conçu par nos deux journalistes en collaboration avec le laboratoire Biogaran, ce film est à la fois une plongée dans un univers méconnu... et un vrai support d’éducation à la santé. Il devrait figurer dans toutes les vidéothèques. A demander à votre pharmacien, dès le 29 octobre. Fred et Jamy vous expliquent les génériques, SORCIERS Productions, 20 minutes. Dans la rubrique vidéothèque de www.destinationsante.com, vous aurez aussi la possibilité d’accéder au film.
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Messages
9 octobre 2007, 03:03, par Dr H. Raybaud
Pas si simple !!!
Comme le soulignent les différentes campagnes d’information de l’Assurance Maladie, les médicaments génériques sont fabriqués avec le même principe actif que le médicament original. C’est indicutablement vrai mais rien n’est dit sur les substances - c’est à dire les excipients - qui dans la fabrication du comprimé ou de la gélule accompagnent ce principe actif.... et c’est là une source non négligeable de problèmes.
Les formules des génériques, médicaments formés à partir de principes actifs dont l’exclusivité brevet est tombée dans le domaine public, ne sont pas identiques aux médicaments prototypes. Les règles d’identité du principe actif sont strictes, mais il semble être laissé une assez grande latitude aux industriels pour la composition finale de ces remèdes et aucun test clinique supplémentaire n’est demandé pour vérifier qu’ils ont exactement les mêmes propriétés thérapeutiques.
Le médicament étudié dans les essais cliniques est constitué d’une part d’un principe actif (la substance que l’on veut étudier) et de substances d’emballage (excipients) qui vont conférer à la drogue finale des qualités de stabilité, forme, dissolution, ciblage, goût, couleur, esthétique, etc. Ces substances identifiées dans les formules dans leur ordre pondéral sont extrêmement variées et les quantités mises en jeu éminemment variables elles aussi (quoique de façon inconnue pour la plupart des intéressés : pharmaciens délivreurs et médecins prescripteurs).
Dr H. Raybaud
Voir en ligne : Excipients et Génériques
18 octobre 2007, 12:28, par Marc Gombeaud, Rédacteur en chef, Destination Santé www.destinationsante.com
Désolé de contredire le Dr Raybaud, mais ses informations appellent de notre part les précisions suivantes.
La définition même du médicament générique, telle que donnée par le Code de la Santé publique, est précisément qu’il s’agit d’une "spécialité ayant la même teneur qualitative et quantitative en principe actif, la même forme pharmaceutique que la spécialité de référence, et dont la bio-équivalence a été démontrée par des études de biologie appropriées."
Naturellement soucieux d’une bonne information de nos lecteurs, et alertés par le commentaire du Dr Raybaud, nous avons joint un responsable du Département Pharmaceutique de l’AFSSaPS (Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé). C’est lui qui nous a communiqué cette précision. Il a également souligné que l’agence "n’accepte jamais un générique si cette étude clinique n’a pas été réalisée."
Il confirme bien que le fabricant de génériques n’a pas d’obligation d’utiliser les mêmes excipients que dans la spécialité princeps. Mais souligne-t-il, "l’efficacité du produit est prouvée par sa bio-équivalence."
A titre d’information complémentaire, nous renvoyons les lecteurs de "Témoignages" - et les autres- au Rapport publié par l’AFSSaPS le 26 juillet 2006. Il présente les "Conclusions générales de 7 années de contrôle" des génériques en comparaison des spécialités de référence. Ce rapport se passe de commentaires et démontre la qualité des génériques produits en France.
Marc Gombeaud
Rédacteur en chef
Destination Santé
www.destinationsante.com
Voir en ligne : Rapport AFSSaPS sur le contrôle des génériques
30 octobre 2007, 09:09
cependant, il se peut que les excipients soient quelque peu différents, et c’est là que ça coince !
Si une personne est allergique à l’un des excipients, ou le tolère mal, cela peut engendrer des problèmes...
oui, la composisition quantitative et qualitative en principe actif sont identiques, ainsi que la biodisponibilité, mais le fait que les excipients peuvent changer reste un point important dans les règles de substitution !
Etudiante en Pharmacie (3eme année, officine)
31 octobre 2007, 09:00
Effectivement, concernant les allergies je suis d’accord, mais le patient peut potentiellement être également allergique à l’excipient du médicament dit "de marque", ce qui lui laisse la possibilité de bénéficier de son traitement en changeant de laboratoire. Cet argument ne va pas à l’encontre des génériques et ne justifie pas de rester au princeps de marque.
Le vrai soucis est davantage la forme et la couleur du contenant et du contenu, en particulier pour les personnes qui ont des maladies chroniques ou de longue durée. Les habitudes sont difficiles à changer et cela est une source d’erreur dans l’observance. Le pressing commercial des laboratoires amène les pharmacies à changer régulièrement de fournisseur ou les patients changent de pharmacie (ce qui est leur droit le plus strict) pour autant les conditionnements changent également, résultats une confusion totale.
Le principal mérite des génériques est d’avoir fait baisser les prix (sur certaines spécialités) des équivalents de marque. Les pratiques commerciales des laboratoires ont amené une confusion car on se retrouve avec des médicaments de marques parfois moins chers que certains génériques ou à prix équivalent, donc la substitution par le pharmacien (fortement encouragée, voire quasi-obligatoire) n’est plus justifiée (en tout cas pour des raisons économiques) ... En plus, il est impossible pour une pharmacie de disposer de toutes les marques pour un même princeps...
Et la prescription en DCI (Dénomination Commune Internationale), on en parle quand ? l’adaptation des conditionnements aux prescriptions ?