Avec l’automédication, se soigner “responsable”…

1er juin 2013

Selon une étude IFOP/Biogaran, près de 95% des Français pratiquent l’automédication. Parmi ces derniers, 60% y ont recours de manière occasionnelle. C’est peu dire que nos concitoyens sont de plus en plus familiers de cette pratique.

Se traiter par automédication, c’est se soigner seul, avec des médicaments délivrés sans ordonnance pour traiter des symptômes courants et bénins. Cette démarche n’est pas sans danger. Or, seulement trois Français sur dix ont conscience des risques d’intoxication par les médicaments, ou d’interactions médicamenteuses.

Rappelons que tout médicament peut entraîner des incidents, voire des accidents. Notamment s’il n’est pas utilisé de manière adéquate. Selon l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), « un comportement responsable d’automédication exclut le recours systématique et abusif au contenu de l’armoire à pharmacie familiale ». Et en particulier l’utilisation d’anciens médicaments prescrits, comme des antibiotiques. Toujours d’après l’ANSM, il est dangereux de prendre « des médicaments inconnus, conseillés ou transmis par la famille ou des amis, ou encore achetés sur internet ».

Le rôle du pharmacien est important. Ses conseils sont très précieux pour une automédication responsable. Il vous aidera dans le choix du médicament le mieux adapté. Il saura vous informer sur sa posologie, ses indications, ses contre-indications et précautions d’emploi, sur les interactions et les effets indésirables auxquels vous devez éventuellement songer. Pour vous aider à choisir le médicament, lisez les informations inscrites sur la boîte. Certains fabricants ont développé des packagings adaptés à l’automédication. Vous y trouverez les informations essentielles pour une bonne utilisation : indication, substance active, le mode d’administration, posologie, durée du traitement…

 ©Agence de Presse Destination Santé-2013  


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