Destination santé

Bien boire pour rester en forme !

25 mars 2009

De l’eau — plate ou gazeuse — du thé, café, tisane, jus de fruits ou boisson pétillante… Est-ce que vous buvez 1,5 litre chaque jour ? C’est l’équivalent de 8 verres. Si votre réponse est non, vous figurez parmi les 70% de Français qui, selon une récente étude réalisée par le CREDOC, souffrent en quelque sorte d’une “déshydratation chronique”. Laquelle peut retentir non seulement sur la santé rénale, mais aussi sur les performances intellectuelles et sportives.

La soif, signal d’alerte. « Différentes études ont démontré qu’une hydratation insuffisante augmente le risque de calculs et d’infections urinaires », explique le Dr Pascale Modaï, nutritionniste à Paris. « La soif est un signal d’alerte. Lorsqu’elle apparaît, le corps a déjà perdu 1% de sa teneur en eau » souligne-t-elle. Ce n’est pas dramatique en soi mais si le déficit persiste, ses conséquences peuvent être inattendues. « Quand on a soif on est tout simplement moins performant ». Sur le plan physique mais aussi intellectuel. Car la déshydratation « impacte négativement la vigilance, la fatigue, la mémoire à court terme et le temps de réaction. »

Pensez aux seniors… L’âge venant, la sensation de soif diminue. Comme par ailleurs la capacité des reins à retenir l’eau baisse elle aussi, les plus de 65 ans sont particulièrement exposés au risque de déshydratation. C’est pourquoi « une prévention active doit être mise en place, particulièrement auprès de ceux qui sont en perte d’autonomie », renchérit le Dr Carol Szekely, gériatre à l’hôpital Charles Richet de Villiers le Bel, dans le Val d’Oise.
Il suffit de leur laisser en permanence une bouteille à disposition, et surtout de les inciter à boire plus souvent. Car avec l’âge aussi, la sensation de soif s’émousse. Il est également très important de leur donner envie de boire… « Pour cela, proposons-leur des boissons variées, tant en goût qu’en couleur » : de l’eau (y glisser par exemple une feuille de menthe ou un zeste de citron) des jus de fruits, des colas, des tisanes voire des sorbets feront l’affaire.

… et aux sportifs. Naturellement, les pertes hydriques sont d’autant plus importantes que l’effort est prolongé et la température extérieure élevée. En règle générale et dans des conditions climatiques normales, l’eau est suffisante lorsque l’effort n’excède pas une heure. Au-delà cependant, les pertes doivent être compensées par une boisson adaptée. Ces “boissons de l’effort” — ou boissons pour le sport — contiennent notamment du glucose (entre 30g et 60g par litre) et du sodium (0,4 à 0,6 g/l) pour compenser celui qui aura été perdu avec la sueur.

Important : ces boissons doivent être prises en petites quantités avant, pendant et après l’effort. Veillez aussi à ne pas confondre boissons pour le sport et boissons “énergisantes”. Ces dernières, qui remplissent les rayons des supermarchés, ne répondent pas du tout aux besoins de réhydratation du sportif. Comme l’explique Véronique Rousseau, diététicienne-nutritionniste à l’Institut national du Sport et d’Education physique (INSEP), « elles sont très riches en glucides (environ 120g/l), contiennent des substances comme la taurine ou la caféine et pas de sodium ».

Pourquoi 1,5 litre ? Ce repère répond à une simple équation mathématique : nous perdons chaque jour environ 2,5 litres d’eau par les voies digestives, rénales, cutanées et respiratoires. Or l’apport hydrique des aliments (fruits et légumes notamment) correspond à 1 litre environ. Pour conserver son équilibre hydrique, notre organisme aurait donc besoin de “récupérer” 1,5 litre supplémentaire, par tout type de boissons.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus