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Le 11 mars : Journée nationale de l’Audition
11 mars 2010
Ecouter, parler, dialoguer… qu’y a-t-il de plus naturel ? Pourtant, plus de 6 millions de Français entendent mal ! A l’occasion de la 13ème Journée nationale de l’Audition qui se tient le 11 mars, deux spécialistes — un médecin et un audioprothésiste — abordent sous un jour original cette question de santé publique souvent ignorée.
« La perte auditive, c’est un mal insidieux, comme une fuite d’eau qui commence à se voir sur un mur », souligne Jean-Michel Klein, Secrétaire général du Syndicat des médecins ORL. « La baisse auditive entraîne une rupture des habitudes sociales et professionnelles. C’est à nous, les médecins, d’aider nos patients à prendre conscience que plaisir de vie et plaisir auditif sont liés ».
La déficience auditive, à son début — lorsqu’elle est inférieure ou égale à 20 décibels —, n’est pas toujours perceptible. Puis vient « la défaillance auditive, avec à la clef un isolement social de plus en plus marqué ». Le défi pour le Dr Klein, c’est de diagnostiquer la perte auditive avant qu’elle ait atteint le second stade. « Soit les patients ne se rendent pas compte de leur trouble auditif, soit ils ne veulent pas le reconnaître. Tout le problème est là, d’où la difficulté de les amener à consulter ».
Identifier la surdité quand on la “voit”
C’est essentiel. Car, ensuite, la situation empire, inéluctablement… « La défaillance va devenir de plus en plus importante, jusqu’à parler de gêne sociale ». Celle-ci peut devenir considérable, menant à un véritable isolement social. Impossible dès lors de converser normalement, de rester intégré à un groupe, de “goûter” aux sons de la vie.
Pour favoriser une consultation et un diagnostic précoces, il revient aux proches de briser le tabou. De surmonter le déni qui retarde la première démarche. « Ils sont en effet les premiers à “voir” la surdité ». Or, il est possible aujourd’hui de retrouver le plaisir d’entendre. Les solutions techniques sont de plus en plus accessibles et les audioprothésistes ont appris à guider les patients dans le parcours administratif qui accompagne toute prise en charge... « Notre mission n’est pas seulement d’appareiller les patients. Nous devons aussi les assister dans leur accès aux aides auxquelles ils ont droit », nous explique Stéphane Deys, audioprothésiste à Paris (Groupe Amplifon).
Faire reconnaître ses droits
Pour les adultes de plus de 20 ans, l’Assurance-maladie assure une prise en charge à hauteur de 65% d’un forfait de 199,71 euros pour chaque oreille, soit 129,81 euros par oreille. On se croirait presque chez l’opticien ! Heureusement, mutuelles et assurances complémentaires proposent des aides supplémentaires et… substantielles. Variables selon les cas, elles peuvent atteindre la totalité de l’investissement nécessaire pour appareiller les deux oreilles.
Autre possibilité, se faire reconnaître comme travailleur handicapé. Attention toutefois, ce droit n’est accessible que jusqu’à 65 ans ! « Il est nécessaire pour cela de monter un dossier auprès de la Maison départementale des Personnes handicapées (MDPH) », souligne Stéphane Deys. « Celui-ci est alors présenté à la Commission des Droits de l’Autonomie des Personnes handicapées (CDAPH), toutes ces démarches étant assurées conjointement par le patient, le médecin et l’audioprothésiste ».
Le jeu en vaut la chandelle. Outre la prise en charge de l’Assurance-maladie, cette prestation compensatoire de handicap oscillera de 539 à 939 euros au total. Quant à « l’Association de Gestion du Fond pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH), elle donne droit à un forfait de 950 euros tous les 5 ans ». Seuls les salariés du secteur privé peuvent bénéficier de ce forfait. A toutes ces aides viendront s’ajouter celles des mutuelles et assurances complémentaires.
Et pour les jeunes ?
Avant 20 ans, la prise en charge de l’Assurance-maladie se fait à hauteur de 65% d’un tarif allant de 900 à 1.400 euros par oreille. Là encore, les mutuelles peuvent compléter. D’autres aides sont également accessibles et, pour les enfants de moins de 6 ans, la Haute Autorité de Santé (HAS) a réactualisé des recommandations visant pour l’essentiel à favoriser le diagnostic précoce. « Si l’enfant est accueilli dans un établissement spécialisé », souligne Stéphane Deys, « les parents peuvent aussi se retourner vers les MDPH. Pour les autres, la solution repose sur une aide du Rectorat » .
Quelques cas particuliers enfin. En cas de surdité-cécité, la prise en charge est identique à celle des plus jeunes, et ceci quel que soit l’âge. « Il en est de même pour les anciens combattants, les victimes de guerre et d’attentats. Quant aux bénéficiaires de la CMU, ils sont pris en charge à hauteur de 443,63 euros ». Enfin, l’Aide médicale d’Etat (AME) donne accès au remboursement de l’Assurance-maladie sauf pour les moins de 20 ans, « qui bénéficient d’une prise en charge similaire à celle des enfants ».
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