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Destination santé
29 juillet 2013
Le calendrier vaccinal 2013 recommande désormais que toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans soient vaccinées contre les papillomavirus humains (HPV) pour éviter plus tard un éventuel cancer du col de l’utérus. La France était en effet le seul pays où la vaccination démarrait à 14 ans. Ce changement devrait permettre d’améliorer la couverture vaccinale, qui plafonne à 30% (en 3 doses) dans notre pays contre 70% (en 3 doses) en Australie par exemple.
« Obtenir une bonne couverture vaccinale, c’est essentiel si nous voulons que ce vaccin ait un impact en santé publique », indique le Pr Catherine Weil-Olivier, pédiatre, professeur des universités (Paris VII). « Le fait que les autorités sanitaires françaises recommandent désormais la vaccination chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans devrait nous permettre d’avoir une couverture plus large. A 11 ans, les parents acceptent plus facilement les vaccins pour leurs enfants. Par ailleurs, c’est également un âge où d’autres vaccinations sont intégrées dans le calendrier vaccinal ». Autre argument de poids, selon elle, « la réponse immunitaire entre 11 et 14 ans est bien meilleure ».
Pour qu’un programme de vaccination soit opérationnel et efficace, le taux de couverture vaccinale doit se situer entre 70% et 80%. « C’est indispensable pour obtenir à la fois une protection individuelle contre les papillomavirus humains (HPV) et une immunité de groupe. Ceci a été démontré en Australie, où 70% des jeunes filles sont vaccinées en 3 doses avec le vaccin quadrivalent, qui protège aussi des verrues génitales. Autrement dit, des marqueurs précoces des maladies dues aux HPV. Dans ce pays, nous avons constaté une baisse importante, d’environ 90%, de la survenue des verrues génitales chez les jeunes femmes, mais également chez les jeunes hommes hétérosexuels, qui ne bénéficiaient pas du programme de vaccination ».
Rassurer, expliquer, convaincre
C’est peu dire qu’en France, nous sommes très loin de cet objectif d’une couverture vaccinale de 70%. Si les nouvelles recommandations vaccinales devraient permettre d’inverser la tendance, sur le terrain, les professionnels de santé ont aussi un rôle capital à jouer. Pour Marie Veluire, gynécologue-obstétricien, « il faut prendre du temps pour expliquer l’intérêt des vaccins. Nous devons comprendre quels sont les freins à la vaccination. Très souvent revient la peur liée à la vaccination contre l’hépatite B. Et j’explique qu’il n y a pas de lien entre les vaccins et la survenue des maladies auto-immunes ».
Le Dr Veluire enfonce le clou : « En France, quand on compare la situation des femmes vaccinées et de celles qui ne le sont pas, nous observons qu’il n’y a pas plus de maladies auto-immunes dans le groupe vacciné par rapport au groupe non vacciné. Plus de 110 millions de doses de ce vaccin ont été distribuées dans le monde, et il a été mis en place un suivi très rigoureux de la tolérance. Et aucun signal n’a été détecté ».
La vaccination ne protégeant pas de tous les cancers du col de l’utérus, il est indispensable de rappeler que même vaccinée, il faut faire des frottis de dépistage réguliers à partir de 25 ans. Il est recommandé tous les 3 ans, après 2 frottis normaux à 1 an d’intervalle, à toutes les femmes à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans, qu’elles soient vaccinées ou non.
©Agence de Presse Destination Santé-2013
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