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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Destination santé
14 avril 2011
« Près de 3.300 nouveaux cas et 1.000 décès chaque année en France ». Le Pr Philippe Descamps, gynécologue et chef de service au CHU d’Angers, connaît (trop) bien le cancer du col de l’utérus. Et ces chiffres lui paraissent d’autant moins supportables que les vaccins disponibles, associés au frottis vaginal, « sont une vraie chance pour prévenir l’apparition de ce cancer qui touche la femme jeune ».
Le cancer du col de l’utérus est dû à des papillomavirus humains, les HPV. Il en existe plus d’une quarantaine de types différents, mais 18 sont considérés à haut risque oncogène. « Les plus agressifs sont les types 16, 18, 31, 33 et 45. Ils sont responsables de 80% des cas de cancer du col de l’utérus en Europe », explique le Pr Descamps.
Aujourd’hui, deux vaccins permettent de protéger contre ces infections. « Le premier, dit bivalent (Cervarix® - n.d.l.r.), agit contre les HPV 16 et 18. Quant au second (Gardasil® - n.d.l.r.), dit quadrivalent, il protège en plus contre deux sérotypes (6 et 11) responsables des verrues génitales et des condylomes acuminées ». Pourtant, des données nouvelles indiqueraient que le premier vaccin protégerait également contre d’autres virus HPV oncogènes.
Quelle efficacité ?
« Menée auprès de 18.644 jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 25 ans, l’étude PATRICIA (pour PApilloma TRIal Cervical cancer In young Adults - n.d.l.r.) a permis d’apprécier pendant 3 ans l’efficacité du vaccin bivalent. Nous avons évalué les lésions cancéreuses et précancéreuses du col de l’utérus, et l’efficacité du vaccin contre les virus HPV 16 et 18 a été estimée à 92% », souligne Philippe Descamps.
« Nous nous sommes également rendu compte qu’il y avait une protection croisée contre les HPV 31, 33 et 45 qui eux aussi sont oncogènes. Quel que soit le type d’HPV contenu dans les lésions cancéreuses, nous parvenons à 70% d’efficacité avec ce vaccin ». D’ailleurs, au mois de juin 2010, l’Agence européenne du Médicament (EMEA) a étendu les indications du vaccin bivalent Cervarix® à ces trois autres sérotypes : 31, 33 et 45.
« Après la publication de ces résultats, le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a modifié ses recommandations ». Dans un avis du 17 décembre 2010, ses membres ont en effet estimé « qu’il n’y avait plus lieu de recommander de façon préférentielle l’un des deux vaccins » par rapport à l’autre.
Vaccin et frottis…
Aujourd’hui, la couverture vaccinale reste encore insuffisante. « Chez les adolescentes de 14 ans, elle se situe entre 30% et 35%. A 16 ans, c’est 57%, et à 17 ans, 67% ». A noter que ces données correspondent à une dose de vaccin. Or, le schéma de vaccination recommandé comporte 3 injections, administrées à 0,1 mois et 6 mois de l’injection initiale. Selon le HCSP, « seules 23% des jeunes filles ayant eu 15 ans en 2009 ont reçu trois doses de vaccin ». L’amélioration des taux de couverture vaccinale des adolescentes de 14 ans figure d’ailleurs parmi les objectifs du Plan Cancer 2009-2013.
La vaccination contre les virus HPV offre une opportunité majeure de se protéger contre le cancer du col de l’utérus. Le HCSP recommande la vaccination des jeunes filles de 14 ans, ainsi que des jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels.
Cette prévention par le vaccin ne doit cependant pas faire négliger l’importance du frottis cervico-vaginal. Celui-ci, en effet, reste indispensable. Pratiqué à intervalles réguliers, il permet de détecter précocement les lésions précancéreuses, annonciatrices d’un futur cancer du col encore accessible au traitement. En cas de résultat anormal, une colposcopie précisera le diagnostic — lésions précancéreuses ou cancéreuses —, ce qui permettra la mise en œuvre d’un traitement approprié. Rappelons qu’il n’existe aucune politique de dépistage organisé au niveau national. Individuel et volontaire, le dépistage seul est très insuffisant. « La vaccination ne doit pas entraîner un relâchement dans l’effort de dépistage », conclut le Pr Philippe Descamps.
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