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Cancer du sein : huiles, viennoiseries, margarines pointées du doigt

22 avril 2008

« Le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant des taux sanguins élevés d’acides gras trans ». Conclusion sans appel de deux équipes, respectivement de l’INSERM et de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, associées dans une étude sur 25.000 femmes. Inutile de se jeter sur les oméga-3, ils n’auraient aucun effet protecteur contre ce type de cancer. Les auteurs ont mesuré différents biomarqueurs de l’alimentation dans le sang des membres de la cohorte E3N, partie française de l’étude européenne EPIC - 500.000 personnes de 10 pays - coordonnée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS, basé à Lyon.

« Nous avons constaté que les femmes ayant des taux élevés d’acide gras trans (avaient) un risque de cancer du sein presque doublé par rapport aux femmes ayant le taux le plus bas », précisent les auteurs. « A ce stade, nous ne pouvons que recommander une diminution de la consommation de produits manufacturés (viennoiseries, biscuits, chips, margarines et certaines huiles en regorgent n.d.l.r.) sources d’acides gras trans d’origine industrielle ».

Par ailleurs, aucun effet préventif des acides gras oméga-3 n’a été constaté sur le risque de cancer du sein... contrairement à la corrélation clairement établie dans les pays asiatiques. Pour les auteurs, l’explication tiendrait au fait qu’en Occident, « la consommation de poissons est trop faible » pour être une source conséquente d’oméga-3...


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