
C’était un 30 juin
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3 mars 2008
Selon les résultats de l’étude MISSION - pour Ménopause : risque de cancer du sein, morbidité et prévalence - réalisée en France par la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale auprès de 6.755 femmes, le traitement substitutif de la ménopause (THS) n’augmenterait pas le risque de cancer du sein. Ce résultat rassurant contredit l’étude américaine Women’s Health Initiative publiée en 2002. Le Dr Pia de Reilhac, gynécologue à Nantes et coordinatrice de l’étude, nous explique le pourquoi d’une telle différence entre ces deux travaux.
En réalité, les caractéristiques des populations étudiées sont très différentes, notamment en termes d’âge et de poids. « Aux Etats-Unis, l’instauration du THS (chez les femmes prises en compte dans l’étude WHI, n.d.l.r.) a débuté en moyenne 15 ans après la ménopause. En France, les femmes sont traitées juste après le début de leur ménopause. Or nous savons que plus l’âge avance et plus le risque de cancer du sein augmente. » Par ailleurs, « L’indice de masse corporelle était de 24 en moyenne chez les Françaises, alors qu’au niveau de l’étude américaine il se situait à 28. Et un tiers des Américaines présentaient un IMC supérieur à 30. Ce qui traduit une obésité ».
Quant aux traitements là encore, les écoles américaine et française divergent. « Les produits employés aux Etats-Unis ne sont pas du tout les mêmes que ceux utilisés par les gynécologues en France », précise le Dr Pia de Reilhac. Sans oublier que la voie d’administration des œstrogènes - cutanée en France et orale Outre-Atlantique - diffère également.
En résumé, les femmes étudiées aux Etats-Unis étaient trop âgées, traitées fort tard avec des hormones qui n’ont pas cours en Europe. Sans oublier donc une morphologie pour le moins... américaine. Autant de raisons qui expliquent pourquoi à l’issue de l’étude MISSION, les auteurs n’ont pas observé d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes sous THS par rapport aux femmes non-traitées. Rappelons que pour l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS), « chez la femme ménopausée présentant des troubles fonctionnels gênants liés à la carence en œstrogène, un THS peut être instauré à la dose minimale et ce tant que durent les symptômes ».
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