
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
19 juin 2012
Plusieurs molécules prometteuses ont été présentées au dernier congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), qui se tenait à Chicago du 1er au 5 juin dernier. Plus de 30.000 cancérologues du monde entier participaient à ce congrès, qui est le plus important au monde. Décryptage des principales avancées.
• Cancer du sein : une double charge
La combinaison en un seul traitement de deux molécules — un anticorps monoclonal et un agent de chimiothérapie — a permis de ralentir la progression de cancers du sein HER2 positif. Sous le nom de T-DM1 se cache un véritable missile anti-cancer. Il est composé du trastuzumab et d’une autre substance, l’emtansine. Un produit si toxique que les oncologues refusaient jusqu’alors de l’administrer à leurs patients. Son mode d’action repose sur le blocage grâce au trastuzumab du récepteur HER2 spécifique à certains cancers du sein et sur la délivrance d’une chimiothérapie à l’intérieur même des cellules cancéreuses. Ainsi les cellules saines sont-elles épargnées. Une équipe internationale a suivi 980 femmes, souffrant d’un cancer HER2 positif métastasé. La moitié s’est vue administrer le T-DM1, les autres recevant un traitement classique. La survie sans progression de la maladie s’est établie à 9,6 mois dans le groupe T-DM1, contre 6,4 mois dans l’autre groupe. Et surtout, aucune des femmes du premier groupe n’a perdu ses cheveux.
• Le retour de l’immunothérapie
Notre système immunitaire possède en propre des armes capables de détruire les cellules cancéreuses. Et notamment les lymphocytes T. Or, les tumeurs cancéreuses parviennent à s’en protéger. Comment cela ? Parce que les lymphocytes T expriment à leur surface une protéine appelée PD-1 qui, lorsqu’elle se lie à une autre protéine (PD-L1) présente à la surface des cellules cancéreuses, rend les lymphocytes T totalement inopérants. Un essai clinique portant sur une nouvelle molécule capable d’inhiber l’activité de PD-1 et donc de relancer l’action des lymphocytes T est porteur d’espoir.
• Prostate, mieux gérer la douleur
Une nouvelle étude a démontré l’efficacité de l’acétate d’abiratérone dans la prise en charge des cancers de la prostate métastasés. Cette substance permettrait à la fois de ralentir la propagation de la maladie, et de préserver la qualité de vie des patients. Ce médicament a pour propriété d’inhiber la sécrétion de testostérone par les testicules et les glandes surrénales. Plus important peut-être, il réduit cette sécrétion par la tumeur elle-même, qui se nourrit de cette hormone pour croître et disséminer dans l’organisme. Ce travail a notamment mis en avant une réduction de la demande en traitements de la douleur. C’est un aspect essentiel pour la qualité de vie des patients.
• Mélanome : encore des avancées
Deux nouvelles molécules efficaces contre le mélanome malin ont été présentées à Chicago. La première (trametinib) agit en inhibant la protéine MEK qui, chez les patients présentant la mutation BRAF, participe à la croissance de la tumeur. Au total, 322 patients atteints de mélanome métastatique ou avancé, porteurs de la mutation, ont été inclus dans cette étude. Une partie a reçu une chimiothérapie standard et les autres ont été traités par trametinib. Les résultats ont montré un risque de progression de la maladie diminué de 56% dans le groupe traité par la nouvelle classe des inhibiteurs de MEK. L’autre molécule vise le gène mutant BRAF. Le dabrafenib s’attaque à une protéine de ce gène, qui favorise la croissance tumorale. En comparaison d’une chimiothérapie standard, le dabrafenib a permis de réduire de 70% le risque de progression du mélanome (5,1 mois sans progression contre 2,7 mois).
©Agence de Presse Destination Santé-2012
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