Cannabis dans le cadre des soins : gare aux allégations

31 mars 2010

L’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques se répand aux Etats-Unis. La faute à certains Etats de l’Union, qui légifèrent en faveur de cette forme d’utilisation de cette drogue. Le problème, apparemment, est que ses inconvénients sont bien plus nombreux que ses vertus.

Le risque : aboutir à une banalisation qui ouvrirait la porte à une consommation régulière. Ce qui, à terme, pourrait mener à l’utilisation de drogues plus “dures”. L’Académie nationale de Médecine s’indigne de ces pratiques de plus en plus répandues : « Pour tout médicament, la dose thérapeutique utile doit être connue avec précision. Or, la marijuana ou la résine de cannabis sont des mélanges de nombreuses substances, dans des proportions qui peuvent changer selon la variété, le lieu de culture… ». Ajoutons à cela qu’un consommateur connaît sans doute peu, voire pas, la provenance et la qualité de ce qu’il utilise.

Concernant le cannabis, ses effets pharmacologiques sont très modestes par rapport aux effets secondaires qu’il occasionne… ou à ses dangers avérés. Troubles de la mémoire, de l’éveil ou de l’attention, dépression, schizophrénie, cancers, infarctus du myocarde… La liste est longue ! Sans oublier, bien entendu, les dangers liés au mélange de ces substances avec l’alcool et leur implication dans des accidents de la route en nombre croissant…


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages

  • Vous racontez des bétîses. L’académie de médecine écrit certes que "Pour tout médicament, la dose thérapeutique utile doit être connue avec précision. Or, la marijuana ou la résine de cannabis sont des mélanges de nombreuses substances, dans des proportions qui peuvent changer selon la variété, le lieu de culture… ". Mais c’est justement parce qu’il est illégal que l’on ne peut contrôler sa qualité, son contenu en THC etc.
    Plusieurs compagnies pharmaceutiques ont déjà sorti des médicaments qui reprennent les principes actifs du cannabis : Bedrocan, Marinol, Sativex par exemple.
    La théorie de l’escalade (le cannabis pourrait mener à l’utilisation de drogues plus dures) ne repose sur rien de sérieux du point de vue scientifique.
    Pour la schizophrénie, il n’y a rien de sérieux non plus, mais les journalistes confondent toujours corrélation et causalité (la confusion est d’ailleurs souvent volontaire, ça fait des gros titres vendeurs). Pour les scientifiques, c’est clair : aucun rapport de causalité n’a été établi entre cannabis et schizophrénie.
    Enfin, concernant la toxicité des psychotropes, vous devriez savoir que l’alcool arrive largement devant le cannabis du point de vue de la dangerosité.

    • +1 ! Pour savoir ce que contient le cannabis que les fumeurs obtiennent, il faudrait peut-être légaliser et prendre le contrôle de la production / distribution. Ainsi peut-être pourrons nous permettre à ces gens de ne pas s’intoxiquer (ou moins), justement.


Témoignages - 80e année


+ Lus