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Consultation à 23 euros
9 février 2007
Une nouvelle négociation réunit le premier syndicat médical et l’assurance maladie au sujet d’une revalorisation de la consultation des généralistes.
La revalorisation de la consultation des généralistes était au centre des négociations avant-hier mercredi. Les médecins généralistes réclament en effet le passage de la consultation de 21 à 23 euros, au motif qu’à l’automne 2007, la médecine générale sera considérée comme une spécialité médicale à part entière.
La veille, mardi, le premier syndicat médical, la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), avait lancé un ultimatum à l’assurance maladie (UNCAM) sur ce sujet. « Si mercredi, le directeur (de l’assurance maladie - NDLR), une fois de plus, n’était pas en mesure d’appliquer la convention concernant les revalorisations d’honoraires et, en particulier le passage de la consultation à 23 euros, la CSMF avertit qu’elle ne participera pas à une nouvelle mascarade », indiquait le CSMF dans un communiqué. Le communiqué rappelle que 2 rencontres ont déjà eu lieu les 21 décembre et 18 janvier.
Le syndicat demande 22 euros dès le printemps, soit « un coût pour 2007 de 140 millions d’euros », puis 23 euros en novembre, soit « 40 millions d’euros de plus », d’où « un coût total de cette mesure pour l’assurance maladie en 2007 de 180 millions d’euros ».
Des méthodes radicales et sauvages...
La séance de négociation, qui a débuté mercredi à 14h au siège de l’assurance maladie, a réuni l’UNCAM et les 3 syndicats de médecins signataires de la convention médicale de 2005 : CSMF, SML et Alliance.
Trois autres syndicats de généralistes, MG-France, Espace Généraliste et la FMF-G, qui ne participent pas aux négociations, car ils ne sont pas signataires de la convention, ont invité les médecins à appliquer de manière sauvage dès maintenant le tarif de 23 euros.
Dans un communiqué, le Collectif Inter associatif Sur la Santé (CISS), qui regroupe des usagers de la santé, s’est opposé à ces appels à des dépassements tarifaires, conseillant aux patients de « refuser d’être pris en otages » par de « telles pratiques éthiquement condamnables ».
Réactions
• Collectif Inter associatif Sur la Santé (CISS)
Refuser d’être pris en otages par les médecins
Après l’appel de plusieurs syndicats de médecins généralistes invitant leurs adhérents à facturer leurs consultations à 23 euros et à ralentir le remboursement des personnes bénéficiaires de l’assurance maladie en refusant la télétransmission, le CISS s’oppose à de telles pratiques éthiquement condamnables.
Le CISS estime que les médecins ont le droit à une juste rémunération, mais qu’elle :
- doit être gagée sur une démarche qualité, alors qu’il y a encore en France plus de 10.000 accidents médicamenteux par an ;
- doit être gagée sur une véritable coordination des soins aujourd’hui totalement absente.
Le CISS appelle à la refondation du pacte social avec les médecins dans une négociation nationale digne de ce nom, plutôt qu’en prenant les patients en otages dès qu’un conflit oppose les syndicats de médecins et l’assurance maladie.
Ni otages, ni complices
L’AMedRef (Association Nationale des Médecins Référents) réagit au communiqué du CISS.
Suite au communiqué du CISS reconnaissant aux médecins le droit à une juste rémunération, mais condamnant la contestation tarifaire engagée par plusieurs syndicats de médecins généralistes, l’AMedRef, Association Nationale des Médecins Référents, ne peut que s’associer à la demande d’une « refondation du pacte social avec les médecins dans une négociation nationale digne de ce nom ».
Hélas, dans le monde réel, les négociations sont menées sous l’égide du Ministère entre des syndicats signataires minoritaires désavoués par les urnes et une assurance maladie aux ordres !
Devant un tel déni de démocratie, quelle marge de manœuvre reste-t-il aux généralistes, dont les honoraires représentent, pour l’année 2006, moins de 3% des dépenses de Sécurité sociale ?
De même, l’AMedRef comprend la volonté du CISS d’apporter aux patients, en contrepartie, une démarche qualité. C’est la démarche optionnelle, volontaire, non pénalisante financièrement pour les patients et économe pour la Sécurité sociale, dans laquelle s’étaient engagés plus de 7.000 médecins référents et près d’1,5 million de patients.
Mais les syndicats signataires choisis par le pouvoir actuel ont signé l’arrêt de mort de l’option référent, et la convergence promise par le Ministre de la Santé, Xavier Bertrand, au 31 janvier 2007, soit avec 14 mois de retard, n’a pas eu lieu, les syndicats signataires, incapables de saisir l’enjeu d’une démarche qualité en médecine générale, se refusant à sortir du dogme du paiement à l’acte et proposant aux généralistes référents une indemnisation dégressive en solde de tout compte, quand les dermatologues lésés par la réforme obtiennent des compensations financières pérennes.
L’AMedRef considère qu’une médecine générale de proximité vivante et attractive pour les jeunes générations est le meilleur garant d’un accès aux soins pour tous les patients. Elle engage le CISS à rejoindre son exigence d’un moratoire sur l’option médecin référent, permettant de poursuivre puis d’étendre aux médecins volontaires ce système d’incitation à la qualité permettant aux patients d’être pris en charge sans avance de frais, au tarif conventionnel.
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