Destination Santé

Chikungunya : risque élevé en France

25 juillet 2014

Les autorités sanitaires s’inquiètent de la survenue d’une transmission autochtone du chikungunya en France pendant l’été dans l’hémisphère nord.

De 2006 à 2013, entre 2 et 6 cas importés de chikungunya étaient signalés chaque année entre mai et novembre. Pour l’année 2014, du 1er mai au 4 juillet, ce nombre est beaucoup plus élevé. Au total, les autorités ont enregistré 126 cas. Ceci est en lien avec l’épidémie qui sévit actuellement aux Antilles.

Or pour l’Institut de Veille sanitaire, « toutes les conditions sont réunies pour une transmission autochtone du virus du chikungunya dans certains départements du sud de la France : un vecteur compétent, Aedes albopictus, et un grand nombre de voyageurs revenant des départements français d’Amérique où sévit une épidémie de chikungunya ».

Ce risque de transmission autochtone a été démontré dans un passé récent dans le sud de la France, où ont été identifiés deux cas de dengue en 2010 et deux cas de chikungunya en 2013. Selon l’InVS, 18 départements du Sud du pays sont concernés par cette alerte. « Pendant l’été 2014, période d’activité du moustique en métropole, un grand nombre de voyageurs en provenance des Antilles va venir en France métropolitaine », indique l’InVS. Une proportion élevée de ces voyageurs sera en phase virémique, augmentant ainsi la probabilité de survenue de cas autochtones de chikungunya colonisés par Aedes albopictus.

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