Cholestérol : les plats de fêtes jouent le jeu

23 décembre 2010

Les préparatifs des fêtes vous mettent l’eau à la bouche ? Si vous êtes sujet à l’hypercholestérolémie ou qu’un de vos proches en souffre, votre menu ne doit pas en être pour autant dénué de saveurs. Bien au contraire ! Il est tout à fait possible de vous faire plaisir sans mettre en péril votre santé, ni celle de vos invités. Il suffit de connaître quelques astuces et de bonnes recettes, pour ensuite les personnaliser selon ses goûts. Pour que la fête soit belle pour tous !

A l’apéritif, vous pourrez déguster — avec modération bien entendu — une coupe de vin mousseux de Champagne… ou d’ailleurs. Pour l’accompagner, grignotez quelques dés de crudités agencés dans votre plus belle vaisselle. Accompagnés d’une sauce au yaourt assaisonnée au citron ou à l’aneth, ce sera un délice tout en légèreté !

En entrée. Salade exotique ou verrines de crevettes à l’avocat et au pamplemousse, vous avez l’embarras du choix. « C’est aussi le moment de préparer des assaisonnements à l’huile de noix, non chauffée et conservée au réfrigérateur », indique le Dr Marie-Line Eon, nutritionniste à Nantes. En effet, l’utilisation en cuisine d’huiles végétales (tournesol, olive, colza...) favorisera le contrôle de votre cholestérol, sans nuire en rien à la saveur des plats.

En plat principal. Pour profiter de ces bons moments en famille et avec les amis, les plats traditionnels et gras ne sont pas les seules options possibles. Faites travailler votre imagination : cela fait aussi partie des joies de la fête. Misez sans réserve sur les poissons et les plats de fruits de mer. Vous y trouverez des omégas 3 dont les vertus anti-oxydantes sont bien connues. N’oubliez pas que tous les légumes peuvent être mitonnés et arrangés sans besoin d’y ajouter de graisses animales. Et si vous aimez par dessus tout la dinde cuisinée, optez pour une recette allégée — farcie aux pommes par exemple — tout aussi succulente. Et votre cœur vous en sera reconnaissant, autant que vos papilles.

Le fromage ? Là, il y a peut-être une bonne raison de faire l’impasse sur ce délice… à la fois très gras, généralement salé et probablement pas indispensable après un repas déjà abondant. Le moment venu, « posez-vous la question de savoir si vous avez encore faim », suggère Marie-Line Eon. « C’est peut-être le bon moment pour faire une petite pause ». Pourquoi ne pas vous réserver pour le dessert ? « L’important, c’est d’attendre de ressentir à nouveau la faim. Celle qui est ressentie par le corps, et non par la tête ou les yeux », insiste-t-elle.

De savoureux desserts. « Les moments festifs doivent être respectés, car ils ont un effet positif sur le psychisme ». La fête, c’est bon aussi pour la tête, et votre santé s’en ressentira. Alors, avec modération bien sûr, vous pourrez vous accorder quelques douceurs sucrées. Pourquoi ne pas partager de jolies et appétissantes verrines aux myrtilles et aux spéculoos ? Elles feront à coup sûr grande impression !

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