Destination Santé

Cigarette électronique : elle cible aussi l’ADN…

22 février 2015

Les dangers de la cigarette électronique, une nouvelle illustration. Les chercheurs ont observé que les souris qui avaient respiré des vapeurs de cigarette électronique étaient bien plus sensibles aux infections.

A la Johns Hopkins University (Baltimore – Etats-Unis), le Pr Thomas Sussan [1] et son équipe ont voulu savoir si les souris exposées aux vapeurs de cigarettes électroniques étaient ou non, plus sensibles aux infections respiratoires. Pour le savoir, ils ont disposé un premier groupe de murins dans une chambre d’inhalation. Les animaux ont respiré des vapeurs d’e-cigarette durant deux semaines, à des niveaux, semble-t-il équivalents à ceux d’une exposition humaine. Dans le second groupe, les souris respiraient l’air libre.

Pour mesurer la vulnérabilité aux infections, les scientifiques ont divisé chacune des deux cohortes en trois sous-groupes : dans le premier, les souris ont reçu des gouttes renfermant une bactérie (Streptococcus pneumonia) à l’origine de pneumonies et de sinusites. Dans le second, elles ont été exposées à un virus grippal. Dans le troisième enfin, elle n’ont reçu ni bactérie, ni virus.

Au final, les chercheurs ont observé que les souris qui avaient respiré des vapeurs de cigarette électronique étaient bien plus sensibles aux infections. Les émanations inhibent la capacité des souris à combattre les infections virales ou bactériennes qui viennent se nicher dans leurs poumons. Les auteurs montrent que ces vapeurs dégagent des radicaux libres, autrement dit des substances toxiques, susceptibles d’altérer l’ADN.

© Agence Destination Santé


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