Destination santé

Cœur artificiel total : premières implantations autorisées en France

22 octobre 2013

(photo Carmat)

La société française Carmat a annoncé récemment avoir obtenu l’autorisation de procéder en France à l’implantation de son premier cœur artificiel total sur des patients. L’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) permet donc l’implantation de ce cœur artificiel bioprothétique sur quatre patients dans trois centres hospitaliers : l’Hôpital européen Georges Pompidou à Paris, le Centre chirurgical Marie Lannelongue au Plessis-Robinson (94) et l’hôpital Laënnec-Nord du CHU de Nantes.

« Les équipes de ces centres vont ainsi pouvoir débuter immédiatement le processus de sélection des patients », explique Carmat. Comme le souligne le Pr Alain Carpentier, co-fondateur et directeur scientifique de Carmat, « l’ANSM a pu prendre la mesure des précautions prises pour promouvoir la sécurité des patients qui bénéficieront de la bioprothèse ».

Rappelons que celle-ci est destinée aux insuffisants cardiaques terminaux, dont l’espérance de vie est inférieure à un an. Comme nous le précisait en mai dernier le Pr Daniel Duveau (hôpital Laënnec-Nord - CHU de Nantes), impliqué dans ce projet, il s’agit d’un cœur artificiel “total”, c’est-à-dire comportant deux ventricules. « Ses parois sont recouvertes non pas de silicone ou de caoutchouc, mais de tissus biocompatibles avec le sang. Il se veut également physiologique. Autrement dit, il vise à s’adapter à la situation de l’individu. Lorsque celui-ci exercera une activité physique par exemple, le rythme accélérera. Et diminuera au repos ».

©Agence de Presse Destination Santé-2013


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