Destination santé

Cyber-pharmacies : déjà une faille dans le système français

22 août 2013

Premier couac dans la vente des médicaments sur Internet. A peine un mois après l’entrée en vigueur du décret encadrant cette pratique, l’Ordre national des Pharmaciens a épinglé 11 sites qui n’auraient reçu aucune autorisation.

(photo phovoir)

Fin juillet, l’Ordre national des Pharmaciens a ainsi repéré 11 sites a priori insoupçonnables derrière lesquels se cache… une société russe. « Les sites illégaux existent depuis longtemps  », explique Alain Delgutte, président de la section A (titulaires d’officines) du Conseil de l’Ordre. « Dans le cas d’espèces, certaines officines françaises ont ouvert des sites puis les ont fermés pour des raisons qui leur sont propres. Le problème, c’est que les noms de domaine ont été rachetés par cette société. Ses responsables laissent croire à l’internaute qu’il a affaire à une pharmacie française bien intentionnée. Ce n’est pas le cas. Ces sites se sont spécialisés dans la vente de stimulants sexuels dont les prix bas laissent entrevoir des contrefaçons ».

L’Ordre a ainsi porté plainte auprès de l’Office central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé publique (OCLAEPS). L’instruction débutant à peine, Alain Delgutte n’a pas souhaité nous fournir la liste des sites incriminés. Rappelons que la vente en ligne de médicaments concerne tous les médicaments vendus sans ordonnance. Soit environ 4.000 spécialités. A l’heure actuelle, l’Ordre a répertorié 44 sites autorisés. Retrouvez la liste sur le site de l’Ordre national des Pharmaciens : http://www.ordre.pharmacien.fr/

©Agence de Presse Destination Santé-2013


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