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Destination Santé
4 février 2015
Comment prendre en charge la maladie alcoolique ? Alors que l’abstinence a été pendant de longues années la seule issue proposée par le corps médical, de nouvelles approches ont vu le jour. Les explications du Pr Henri-Jean Aubin1, Président de la Société française d’Alcoologie.
La dépendance à l’alcool provoque près de 50 000 décès chaque année en France. Parmi les causes, citons le cancer, les maladies du système digestif, les atteintes du système nerveux central, mais aussi les accidents de la route. Or trop souvent les risques liés à l’alcool sont sous-estimés. Et pourtant selon un rapport de l’IRDES publié en 2012, un tiers des 16-39 ans sont exposés à un risque ponctuel d’alcoolisation et 5,2% à un risque chronique ou de dépendance.
En France, 92% des personnes dépendantes à l’alcool ou sujettes à des abus ne sont pas prises en charge. Car trop souvent la dépendance à l’alcool est davantage considérée comme une faiblesse que comme une maladie. Par ailleurs, la prise en charge centrée uniquement sur l’abstinence peut être un frein pour certains. « Si le médecin impose le zéro alcool, certains patients refuseront les soins », explique le Pr Henri-Jean Aubin.
Mais les choses évoluent. « Avant que la communauté médicale reconnaisse que l’abstinence n’est pas l’unique issue pour sortir de la maladie alcoolique, il a fallu beaucoup de temps. Mais ces dernières années, il y a eu un vrai changement », indique notre spécialiste. « Auparavant, le médecin disposait de la connaissance, imposait sa prescription, à savoir arrêter complètement de boire. Le patient devait se plier aux décisions du praticien. Aujourd’hui la relation entre le thérapeute et le patient est fondée sur le dialogue, le respect et la recherche d’une alliance thérapeutique. Le médecin va chercher à comprendre son patient et ne pas imposer son point de vue ».
Les médecins proposent donc des objectifs que chaque malade peut atteindre. « Nous avons ainsi appris à essayer de partir des projets du patient pour l’aider à les réaliser. S’il nous dit : je ne veux pas m’engager dans l’abstinence, je veux réduire ma consommation, nous nous efforçons de l’aider dans ce sens. Nous avons développé des stratégies psychothérapeutiques et médicamenteuses et nous obtenons des résultats étonnants ».
Les praticiens ont ainsi à leur disposition un nouveau médicament qui bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché, le Selincro®. Ce dernier est indiqué pour favoriser la réduction de la consommation d’alcool chez des adultes ayant une dépendance. « Une des particularités de l’alcool sur la santé, c’est qu’il est particulièrement nocif dans les hautes doses. Si un patient réduit sa consommation de 8 à 4 verres par jour, l’impact est colossal », conclut le Pr Aubin. Chaque verre consommé en moins, c’est déjà une petite victoire sur la dépendance !
© Destination Santé
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Messages
4 février 2015, 13:43, par sylvie Imbert
Les essais ont montré que le Selincro était à peine plus efficace que le placébo, dans ces conditions et sachant que le baclofène, pris à bonne dose, supprime la dépendance, quel intérêt que donner ce médicament ?
Le baclofène a obtenu une RTU, il peut être prescrit.
Avec lui ce n’est pas une petite victoire sur la dépendance, mais une victoire tout court !
5 février 2015, 10:23, par Yves BRASEY
"Si un patient réduit sa consommation de 8 à 4 verres par jour, l’impact est colossal"
- "oui" pour le court terme, mais ce n’est même pas le cas ! D’ailleurs lors du colloque du 15 janvier à Lons le Saunier, le Pr Aubin nous a brillamment démontré que le Selincro ne valait pas mieux que le Révia et l’Aotal. Nous le savions déjà et la HAS l’a écrit.
- "non"pour le moyen et long terme car l’alcoolo reste un alcoolo, sauf qu’il boit un peu moins... La dépendance reste la même.
Avec 5 années d’expérience et de pratique, je rejoins Sylvie Imbert ainsi que tous les Pr et Dr prescripteurs de baclofène : le baclofène est la seule molécule qui permette de supprimer le craving et de rendre un alcoolo-dépendant "indifférent" à l’alcool et libre de sa consommation ou non-consommation.
C’est cela un véritable traitement, rendre l’individu "normal".