Destination santé

Diabète de type 2 et mélatonine : le rapprochement se confirme

19 avril 2013

Plusieurs études ont déjà mis en évidence une relation directe entre les perturbations du rythme biologique et l’augmentation du risque de diabète. D’après une étude américaine, la mélatonine, cette hormone sécrétée entre 2h et 4h du matin dans l’obscurité, pourrait bien être en cause.

Le Dr Ciaran McMullan et son équipe du Brigham and Women’s Hospital de Boston ont conduit leur travail auprès de 740 femmes de 20 à 46 ans. Ce groupe comprenait notamment 370 diabétiques participant à la Nurses’ Health Study , un travail scientifique de grande ampleur inauguré aux États-Unis en 1976, auprès d’infirmières et d’étudiantes en soins infirmiers. Son objectif est d’identifier et d’évaluer l’ensemble des facteurs (génétiques, environnementaux…) susceptibles d’influencer la santé des femmes.

En l’occurrence, le rôle de la mélatonine dans l’apparition du diabète de type 2 a pu être mis en évidence. « Les participantes ayant un faible taux de cette hormone doublent leur risque de développer cette maladie » , expliquent les auteurs. Ces résultats font écho à des études antérieures, selon lesquelles les travailleurs de nuit sont plus exposés à l’obésité ou au diabète. En avril 2012 par exemple, des chercheurs américains avaient montré qu’un rythme de vie décalé augmentait le risque de diabète de type 2. La mélatonine serait donc au cœur du problème. Et pour cause, cette hormone est exclusivement sécrétée la nuit, entre 2h et 4h. Cette production s’exerce sous l’influence de l’obscurité. Autrement dit, en présence de lumière, pas de mélatonine.

©Agence de Presse Destination Santé-2013


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus