
C’était un 30 juin
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12 janvier 2008
La tuberculose est une maladie infectieuse due au bacille tuberculeux Mycobacterium tuberculosis, aussi appelé bacille de Koch (BK). Elle se transmet d’Homme à Homme par voie aérienne, à partir des formes respiratoires de la maladie qui sont les plus fréquentes.
Depuis mars 2007, l’obligation de vaccination par le BCG chez l’enfant et l’adolescent est suspendue au profit d’une recommandation forte de vaccination des enfants les plus exposés à la tuberculose.
Cette décision fait suite aux expertises scientifiques et aux recommandations du Conseil supérieur d’hygiène publique de France et est rendue possible par l’élaboration et le lancement du programme national de lutte contre la tuberculose.
La tuberculose est une des principales causes de mortalité dans le monde. Chaque année, 8,8 millions de personnes sont atteintes d’une tuberculose dont 3,9 millions sont contagieuses. En 2005, le nombre de décès dus à la tuberculose était estimé à 1,6 million (rapport OMS 2007). Plus de 80% de l’ensemble des patients atteints de tuberculose vivent en Afrique subsaharienne ou en Asie.
L’OMS fait de la lutte contre la tuberculose une priorité de santé publique (stratégie « Halte à la tuberculose »).
En France, le nombre de cas de tuberculose diminue progressivement depuis les années 70. Cependant, il reste élevé dans certaines régions et pour certains groupes de population. Dans ce contexte, la politique de lutte contre la tuberculose évolue : la politique vaccinale par le BCG a été modifiée : l’obligation de vaccination par le BCG chez l’enfant et l’adolescent est suspendue au profit d’une recommandation forte de vaccination des enfants les plus exposés à la tuberculose, et le “Programme national de lutte contre la tuberculose 2007-2009” est en cours de mise en œuvre.
Le programme national de lutte contre la tuberculose 2007-2009
La nécessité d’un programme de lutte contre la tuberculose est née de plusieurs constats : la baisse régulière de l’incidence moyenne nationale de la tuberculose cache de fortes disparités d’incidence sur le territoire et selon les groupes de population ; les pratiques de la lutte contre la tuberculose sont elles-mêmes variables et la lutte contre la tuberculose doit s’adapter aux évolutions tant épidémiologiques et socio démographiques que des connaissances.
Le programme national de lutte contre la tuberculose 2007-2009, élaboré par un comité national associant l’ensemble des acteurs de la lutte antituberculeuse (experts, agences sanitaires, ministères concernés, assurance maladie et usagers), s’inscrit dans le contexte de la loi de santé publique de 2004. Celle-ci a placé la lutte contre la tuberculose parmi les priorités de santé publique, en l’inscrivant parmi ses 100 objectifs : il s’agit, d’ici à 2008, de « stabiliser l’incidence globale de la tuberculose en renforçant la stratégie de lutte sur les groupes et zones à risque ».
Ce programme vise d’autre part à consolider la diminution progressive de l’incidence de la tuberculose maladie et à réduire les disparités épidémiologiques. Il s’agit notamment d’atteindre les populations les plus exposées, d’assurer une prise en charge adaptée permettant une bonne observance des traitements, de maintenir la qualité de la prise en charge malgré la baisse de l’expérience liée à la baisse de l’incidence, de prévenir la transmission en milieu de soins et de maintenir le faible nombre de souches multirésistantes. Il est construit autour de 6 axes et propose un pilotage régional de la lutte contre la tuberculose.
Les mesures proposées dans ce programme, jugées prioritaires, n’excluent pas la réflexion dans d’autres domaines notamment celui de la recherche.
Pourquoi se vacciner ?
Une fois dans l’organisme, dans 90% des cas, le bacille tuberculeux reste à l’état quiescent et ne provoque pas de maladie, c’est l’Infection Tuberculeuse Latente (ITL).
Seules les tuberculoses pulmonaires (10%) sont contagieuses. Les symptômes de la tuberculose pulmonaire comprennent classiquement une toux, une douleur thoracique, de temps en temps des crachats de sang. Les symptômes des autres localisations de tuberculose dépendent des organes atteints. Non traitée, la tuberculose maladie évolue, pouvant entraîner le décès. Elle guérit lorsqu’un traitement efficace est correctement suivi jusqu’à son terme. Les traitements non ou mal suivis induisent l’apparition de résistances aux médicaments antituberculeux.
Et seul le vaccin par le BCG (Bacille de Calmette et Guérin) peut protéger contre la tuberculose. Cette vaccination a pour but principal de protéger les jeunes enfants des formes graves de la tuberculose précoce, méningites tuberculeuses et miliaires en particulier. L’efficacité du vaccin BCG est estimée entre 75 et 85% pour les formes graves du nourrisson et du jeune enfant, notamment méningite et tuberculose disséminée et entre 50 et 75 % pour la tuberculose de l’adulte : il ne permet donc pas d’empêcher la transmission de la maladie et d’enrayer l’épidémie mondiale.
Sachez que si une personne non vaccinée contracte la maladie, le traitement à suivre est très lourd.
En effet, le traitement repose sur l’association de plusieurs antibiotiques spécifiques (antituberculeux) pendant plusieurs mois (au moins six mois). La contagiosité diminue rapidement au début du traitement, néanmoins des mesures d’isolement respiratoires peuvent être indispensables dans certains cas (hospitalisation en chambre seule, port de masque, ...).
Le traitement, pour être efficace, doit être pris régulièrement tous les jours pendant toute la durée de la prescription ; un traitement arrêté trop précocement ou pris de façon irrégulière expose aux risques de rechutes ou d’apparition de résistance du bacille aux antituberculeux.
La maladie est prise en charge à 100% par l’assurance maladie dans le cadre des affections longue durée (ALD).
Rien de remplace donc la vaccination !
Sophie Périabe
Évolution de la législation
En 1949, la France a adopté le projet de loi sur l’obligation du BCG ; le 30 juin 2004 (Décret 30-0604), seule la primo vaccination demeurait obligatoire, avant l’entrée en collectivité chez l’enfant, ou dans le cadre d’une profession exposant au risque chez l’adulte.
Ce caractère obligatoire et généralisé de la vaccination par le BCG a fait l’objet de débats notamment en 2006, du fait : des limites d’efficacité de ce vaccin, des effets indésirables plus nombreux avec la forme intradermique et de la baisse d’incidence de la tuberculose en France qui satisfait les critères proposés par l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (UNION) permettant d’envisager l’arrêt de la vaccination généralisée des enfants. Différentes expertises scientifiques et éthiques ainsi qu’une audition publique ont recommandé une levée de l’obligation vaccinale et une recommandation forte de vaccination pour les enfants les plus exposés.
Le 9 mars 2007, le Comité technique des vaccinations et le Conseil Supérieur d’hygiène publique de France ont émis un avis recommandant la suspension de l’obligation vaccinale par le BCG et un régime de recommandation forte pour les enfants les plus exposés.
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