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Campagne information et prévention
7 septembre 2004
Au-delà de la pilule et du stérilet, de nombreux moyens contraceptifs restent méconnus. En 2002, La Réunion comptait 600 grossesses précoces, un chiffre largement supérieur à celui des autres départements français : iI est urgent d’informer jeunes et moins jeunes.
Après deux grandes campagnes d’information et de prévention sur le SIDA, puis sur les IST (Infections sexuellement transmissibles), les trois associations réunionnaises de lutte contre le SIDA (RIVE, ARPS et Sid’Aventure) unissent à nouveau leurs compétences pour aborder le thème de la contraception.
Parce qu’au delà de la pilule et du stérilet, de nombreux moyens contraceptifs restent encore méconnus, cette nouvelle campagne inter-associative a pour but d’"informer de la façon la plus claire possible, sans aucun jugement, dans le respect des idées et de la vie privée de chacun, afin que chaque couple ou chaque femme soit le propre acteur de son destin". Pour cette campagne, les trois associations travaillent en partenariat avec l’Association réunionnaise d’orientation familiale, la Caisse générale de la sécurité sociale, le Conseil général, la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales, l’Éducation nationale et les professionnels de la santé.
Catherine Gaud, qui représentait l’ensemble des associations, soulignait que la dernière campagne sur la contraception remonte à 1990. Quatorze ans après, il était important de se mobiliser sur ce sujet : "En 2002 La Réunion comptait 600 grossesses précoces, or le nombre de mineures enceintes dans les autres départements n’est que de 40 grossesses par an".
Autre indicateur inquiétant : "Il y a 3.300 avortements par an à La Réunion, et une IVG (interruption volontaire de grossesse) c’est une histoire triste, un risque médical et un échec sur le plan de la contraception".
La campagne s’attache à faire découvrir les nouveaux moyens contraceptifs : en plus du retrait, du préservatif, de la pilule et du stérilet existent le patch, l’implant, l’anneau vaginal, les spermicides, le dépro-provera, la pilule du lendemain, efficiente jusqu’à trois jours après le rapport. "Il existe une contraception pour chaque femme. Il y a toujours un moyen de maîtriser sa fécondité", insiste Catherine Gaud. Il s’agit aussi de combattre des idées reçues : la pilule fait grossir ou donne de l’acné...
Reine Claude Huet de la CGSS souligne que cette campagne agit en complémentarité avec les courts-métrages présentés en avril sur les IST : "ce n’est pas une campagne d’un jour, mais elle s’inscrit dans une continuité d’action".
La contraception est également une des priorités du Plan départemental d’éducation sexuelle. Comme l’indiquait Frédéric Le Bot, sur l’année scolaire 2003-2004, le rectorat a identifié 780 élèves scolarisées enceintes et 280 interruptions volontaires de grossesse, auxquelles s’ajoutent 329 demandes de contraception d’urgence avec la pilule du lendemain. Cette pilule est gratuite dans toutes les pharmacies pour les mineures. L’infirmière scolaire reste l’interlocutrice privilégiée auprès des collégiens et des lycéens.
Christian Robert, médecin et vice-président de RIVE, observe que le tabou sur le préservatif n’est toujours pas levé et regrette que les distributeurs ne soient pas plus répandus. Lui aussi constate le nombre élevé de jeunes filles enceintes. Pour lui, "devenir fille mère est souvent une échappatoire permettant d’accéder à un statut social plus important". Il faut modifier cette vision de la grossesse, car malheureusement l’enfant en lui-même n’est pas toujours désiré et les conséquences de sa naissance mal appréhendées.
Pour atteindre un maximum de Réunionnais, les messages de prévention seront déclinés sur différents supports de communication. La campagne d’affichage sur une centaine de bus urbains et panneaux fixes, commencée hier, durera jusqu’au 19 septembre. Plus de 5.000 affiches seront présentes dans les établissements scolaires et chez l’ensemble des médecins et pharmaciens. Tous les partenaires concernés participeront à des émissions radio et télé afin de mieux informer le public.
Eiffel
1986 -1997 : les comportements se sont systématisés
En 1986, 2% des femmes réunionnaises interrogées déclaraient ne connaître aucun moyen de contraception, et 65% régulaient leur fécondité, majoritairement avec la pilule. En 1997, elles n’étaient plus que 0,7% à ne connaître aucun moyen de contraception, 90% déclaraient alors influer sur leur fécondité, toujours plus favorablement tournées vers la pilule.
En 1986 comme en 1997, les jeunes et les 40-44ans se démarquent de ce constat par l’utilisation du préservatif. Cet accroissement dans l’utilisation des moyens de contraception entre 1986 et 1997 s’explique par la banalisation des méthodes modernes.
Pilule, préservatif et stérilet restent les moyens contraceptifs les plus répandus (28,4% des femmes interrogées en 1986 disent prendre la pilule contre 59,4% en 1997), quels que soit l’âge ou le niveau d’instruction, alors que les méthodes dites traditionnelles (retrait et abstinence), la crème spermicide ou encore le diaphragme sont moins utilisées et majoritairement méconnues (les femmes les plus instruites restent majoritairement les mieux informées.)
La sous-information, le désir de descendance, ou encore le milieu social expliquent la non-utilisation d’un moyen de contraception. Même si entre 1986 et 1997, les études du Conseil général et de la DRASS (direction régionale des affaires sanitaires et sociales) ont permis de constater que les femmes contrôlaient de mieux en mieux leur contraception, on peut retenir que les comportements vis-à-vis de la contraception ne se sont pas modifiés mais se sont systématisés.
Estéfany
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