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Inattendue, l’alliance chimiothérapie-homéopathie ?

22 mars 2007

Chimiothérapie ou radiothérapie sont généralement incontournables dans la prise en charges des cancers. Certes efficaces - elles ont transformé le pronostic -, elles s’accompagnent d’effets secondaires parfois lourds. Pour les atténuer, les médicaments homéopathiques sont de plus en plus utilisés. La chimiothérapie provoque souvent des nausées, des vomissements. C’est contre ces derniers, notamment, que l’homéopathie se montre efficace. Dans le cas de chimiothérapies pour cancer du sein par exemple, une étude a été publiée dans Breast Cancer Research and Treatment. Elle a démontré une réduction de 30% des nausées et vomissements lorsqu’en plus de la chimiothérapie, les malades se voyaient prescrire le médicament Cocculine (61,5% de cas d’effets secondaires) plutôt qu’un placebo (87,5%).

La radiothérapie, pour sa part, peut s’accompagner d’une inflammation douloureuse de la peau : la dermatite. Là encore, une étude française, publiée dans une revue spécialisée américaine, a révélé le soulagement apporté par une pommade homéopathique au Calendula. Les cas de dermatites ont été moins nombreux : 41% avec le médicament homéopathique contre 63% avec d’autres traitements. Cette approche permet ainsi non seulement d’améliorer la vie des patientes, mais aussi de favoriser une meilleure observance des traitements. Et donc les chances de guérison.

En 2006, près de 430.000 nouveaux cas de cancers du sein ont été diagnostiqués en Europe. Une augmentation qui s’explique en partie par une meilleure efficacité du dépistage. Elle signifie également que de plus en plus de femmes doivent être traitées. Prises en charge plus tôt, elles ont de meilleures chances de guérison. Et tout ce qui concourt à améliorer leur observance est une chance nouvelle.


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