
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
12 janvier 2013
L’émission involontaire d’urines touche à l’intime. Elle est encore aujourd’hui vécue comme un tabou. « Par voie de conséquence, souligne le Pr Emmanuel Chartier-Kastler, les malades ne consultent pas aussi rapidement qu’on pourrait le penser, ni surtout qu’ils le devraient ». Urologue au CHU de la Pitié-Salpétrière à Paris, le Pr Chartier le regrette d’autant plus qu’il existe des solutions à ce problème.
Avant la mise en place d’un traitement, il convient de bien identifier le mécanisme à l’origine de l’incontinence. Car il en existe trois formes.
L’incontinence d’effort peut être due à une insuffisance partielle du sphincter urinaire. Dans ces cas, les fuites risquent de survenir à la toux, à la marche, après un éternuement ou au cours d’une danse… « Cette forme d’incontinence est certes gênante, mais n’amène pas forcément à consulter. Pas d’effort, pas de gène... donc pas besoin de traitement ».
En revanche, les incontinences consécutives à un accouchement difficile doivent être prises en charge sans tarder. C’est ainsi que sont proposées aux jeunes mamans des séances de rééducation post-natales du périnée, prises en charge par l’Assurance-maladie.
Enfin, la troisième forme d’incontinence est ce que les spécialistes appellent l’hyperactivité ou instabilité vésicale. Celle-ci se manifeste par de fréquentes envies-très pressantes. La miction devient impérieuse, et les médecins appellent ce phénomène “l’urgenturie”. C’est une forme particulièrement invalidante d’incontinence, car la patiente ne dispose d’aucun moyen pour prévenir la fuite urinaire.
Ces symptômes ont un impact majeur sur la qualité de vie ! Ils interdisent par exemple de porter des vêtements clairs. Ou inversement, ils imposent de toujours repérer où sont les toilettes, en tous lieux, à chaque instant… Or, beaucoup de ces femmes ne sont pas traitées. Car elles ont peur de consulter. Soit parce qu’elles craignent de se voir prescrire une intervention chirurgicale alors que cette indication ne concerne qu’une minorité de patientes, soit parce qu’elles pensent que leur incontinence relève de la fatalité. Et que, par conséquent, elles n’y peuvent rien. A tort bien sûr, mais le mal est là.
Un cahier mictionnel ?
Les traitements médicaux proposés dans ces cas appartiennent à la classe des anticholinergiques. Certains, plus récents, peuvent être administrés à raison d’un comprimé unique par jour. D’autres solutions sont disponibles . « Nous pouvons recourir à des dispositifs électriques de type pacemaker, qui ont parfaitement démontré leur efficacité et leur innocuité dans de nombreuses indications. Ils sont utilisés en cardiologie bien sûr, mais aussi pour le contrôle de la maladie de Parkinson ou le traitement de la douleur. Et nous avons la chance qu’ils agissent aussi en urologie ».
Pour le Pr Emmanuel Chartier-Kastler, le succès de la prise en charge repose sur une participation active du patient. « Il doit parvenir à mieux comprendre où, quand et pourquoi les fuites urinaires surviennent. Pour cela, nous proposons à nos malades de tenir ce que nous appelons un cahier mictionnel. Pendant 2 à 3 jours, ils y notent l’heure de chaque miction, et le volume éliminé. Ce carnet peut être particulièrement utile au suivi du patient, et permet de relier le volume des mictions et celui des liquides absorbés ». Pour mieux connaître l’incontinence, consultez le site www.dessolutionspourmavessie.fr. Il permet de s’informer de façon anonyme.
©Agence de Presse Destination Santé-2012
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