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Infections urinaires : cranberry, où est le bon choix ?

1er février 2011

Les compléments alimentaires à base de cranberry permettent-ils réellement de réduire le risque d’infections urinaires ? Oui, répondent les autorités… à condition de répondre à des spécifications bien précises.

Les infections urinaires concernent chaque année en France une femme sur dix. Elles se manifestent le plus fréquemment par la survenue de cystites avec envies fréquentes d’uriner, brûlures à la miction, et parfois même des saignements. Autant dire que toute mesure d’ordre alimentaire qui permet d’en réduire la fréquence présente un attrait particulier.

Encore faut-il éviter le piège des allégations abusives… Selon les critères définis par l’Agence Nationale de Sécurité pour l’Alimentation, l’Environnement et le Travail (ANSES), les compléments à base de cranberry doivent, pour être efficaces, apporter quotidiennement 36 mg de proanthocyanidines (PAC). Et ce dosage très précis doit, rappelle la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), être déterminé selon une méthode de calcul unique, la méthode DMAC.

« Plusieurs méthodes existent pour doser la quantité de PAC », explique en effet la DGCCRF. « Toutefois, ces dernières donnent lieu à des écarts notables. Dès lors, il est difficile d’avoir un aperçu homogène des quantités de PAC contenues dans les produits présents sur le marché à partir de la seule lecture de leur étiquetage ». Après différentes analyses, la DGCCRF a reconnu la méthode DMAC comme la plus spécifique pour quantifier les PAC de cranberry.

Elle recommande aux consommateurs la plus grande attention face à l’offre disponible. Car elle est pléthorique — plusieurs dizaines de produits proposés des grandes surfaces aux pharmacies — et très inégale en qualité. « A ce stade, seuls les produits contenant 36 mg de PAC issus de canneberge, dosés par la méthode DMAC, peuvent s’appuyer sur l’avis de l’ANSES pour alléguer (des propriétés) sur les voies urinaires », rappelle l’Administration. Soyez donc vigilants, et demandez conseil à votre pharmacien. C’est lui, en fait, qui vous renseignera le mieux.


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