
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
25 juillet 2011
Même s’ils sont bien commodes, les moteurs de recherche auraient une influence néfaste sur notre manière d’apprendre. C’est ce que viennent de démontrer des chercheurs américains, dont les travaux sont publiés dans la dernière livraison du magazine “Science”. Selon eux, l’utilisation d’Internet nous conduirait à ne plus mémoriser certaines données, puisque nous pouvons les retrouver facilement. Ils nous inciteraient en quelque sorte à la paresse intellectuelle… La plupart d’entre nous utilisent l’informatique comme une ressource de mémoire et un moyen de stockage de données. Dès que nous recherchons une information, quelques clics suffisent à satisfaire notre curiosité. Le Pr Betsy Sparrow et ses collaborateurs, de l’Université Columbia de New York, ont donc réalisé toute une série de tests afin d’étudier les relations entre notre mémoire et la manière dont nous utilisons les ressources de l’informatique.
Premier résultat, et il n’est guère surprenant, les participants ne connaissant pas les réponses à certaines questions avaient immédiatement le réflexe de recourir à Internet pour pallier leurs lacunes. Et cela, au détriment notamment, des livres ou des publications écrites…
Il y a encore plus intéressant. Lorsqu’ils savaient que l’information recherchée restait accessible sur leur ordinateur, ils ne la mémorisaient pas aussi bien que s’ils savaient qu’elle serait ensuite plus difficile à retrouver. Autre constat marquant, une expérience a mis en lumière le fait que les participants ne se rappelaient pas les informations elles-mêmes, mais qu’en revanche ils se souvenaient parfaitement du moyen par lequel ils pourraient la retrouver… Conclusion des chercheurs : « notre utilisation d’Internet a modifié notre façon d’utiliser notre mémoire ». Ils tempèrent toutefois : « il est trop tôt pour juger d’un impact réel sur le cerveau ». Sur le cerveau sans doute pas, mais sur la manière dont nous l’utilisons et dont nous “l’entraînons”…
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