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L’os, un capital précieux

20 octobre 2011

A l’occasion de la Journée mondiale contre l’ostéoporose qui se tient ce 20 octobre, l’Association française de Lutte antirhumatismale (Aflar) se tourne vers le public. Cette maladie caractérisée par une baisse de la quantité et de la qualité de l’os est liée à un risque élevé de fractures et ne cesse de progresser. L’association a édité “Le voleur d’os”, conçu comme « un document d’alerte ». Le lecteur y trouve détaillés les facteurs de risque d’ostéoporose, et un quizz sur cette maladie chronique. Disponible sur le site internet de l’Aflar (www.aflar.org), il sera distribué dans tous les cabinets de rhumatologie de France.

Les chiffres sont éloquents. S’il en était besoin, ils justifient ce combat pour l’information et l’éducation du public. En effet, selon le Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses (GRIO), « l’ostéoporose concerne 3 millions de femmes ménopausées en France, et touche une femme sur deux après l’âge de 60 ans ». Mais aussi ce que l’on sait moins, « l’ostéoporose frappe également un homme sur cinq ». A l’origine de plus de 130.000 fractures chaque année, cette maladie sournoise dont la fréquence augmente avec l’âge a des répercussions importantes sur la qualité de vie et la mortalité.

Pourtant, il existe à la fois des moyens diagnostiques et des traitements qui ont prouvé leur efficacité. Dans un avenir proche d’ailleurs, de nouvelles molécules issues des biothérapies étofferont cet arsenal thérapeutique, améliorant ainsi la prise en charge des patients. Il n’est jamais trop tôt pour prévenir, ni trop tard pour traiter l’ostéoporose. Cette maladie peut non seulement gâcher la vie de ses victimes, elle la raccourcit également : de 10 ans, en moyenne. Prenez conseil auprès de votre médecin.


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