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Santé publique
16 juillet 2014
La prévention est l’un des axes forts de la stratégie nationale de Santé (SNS) présentée en septembre 2013 par la ministre Marisol Touraine. Cette approche est annonciatrice de bouleversements majeurs pour notre système de santé fondé sur le curatif. Le passage à la pratique pourrait toutefois s’avérer compliqué. Illustration avec les maladies cardiovasculaires, dont l’incidence est en progression en France.
« En France, les dépenses de prévention représentent 2% de l’ensemble des dépenses de santé », souligne l’économiste de la santé Florence Jusot (Université de Rouen). « Dans les autres pays de l’OCDE, nous sommes en moyenne à 3% ».
Nos politiques de santé ne sont donc pas suffisamment tournées vers la démarche préventive. Florence Jusot propose deux illustrations de cet état de faits. La première, c’est l’importance de la mortalité prématurée (avant 65 ans), « très élevée par rapport aux autres pays, alors que nous sommes les premiers au monde pour la longévité après 65 ans ». La seconde est liée aux « fortes inégalités sociales de santé, en partie attribuables à des comportements à risque (tabagisme, alcoolisme…) et à des maladies (obésité…) plus fréquentes dans les groupes sociaux défavorisés ».
Les maladies cardiovasculaires illustrent bien nos lacunes dans le domaine de la prévention. Une vraie politique de prévention de ces affections est-elle toutefois possible ? C’était en substance le titre d’une conférence organisée fin 2013 par l’Institut Pasteur et la Fondation d’entreprise PiLeJe , à Paris. Créée au printemps 2005, cette dernière vise à favoriser l’éducation du grand public aux bonnes pratiques alimentaires.
« Les maladies cardiovasculaires représentent 30% des décès » explique le Dr Jean-Michel Lecerf , directeur de l’Institut Pasteur de Lille. « Soit environ 150 000 décès par an. Soit tout de même 400 chaque jour, ou encore un toutes les 4 minutes ! Constat aussi édifiant que désolant : l’incidence de ces affections explose, alors que « 80% à 90% des causes en sont identifiées » !
Le premier frein à la mise en place d’une politique de prévention serait inhérent à « la grande complexité et hétérogénéité des causes de ces affections ». Le second serait davantage dû aux comportements individuels. « La prévention, tout le monde est pour. Mais il n’est jamais évident de regarder et d’analyser son propre comportement ».
Un troisième frein existe aussi, qui serait plus politique. Pour le Dr Lecerf : « tout le monde réclame de la prévention. Mais un élu qui met en place aujourd’hui une stratégie de prévention n’en recueillera pas les bénéfices. Sans compter qu’il devra prendre des mesures coûteuses pour la collectivité ». Il n’en reste pas moins que le Dr Lecerf « a bon espoir que tout cela change ». Sous l’impulsion de la future Stratégie nationale de Santé ? C’est en tout cas l’objectif.
©Agence de Presse Destination Santé- 2013
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