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Vente d’alcool dans les stations-service
30 décembre 2004
Après deux heures de discussion avec le Syndicat des gérants de stations-service, la Préfecture a repoussé à 21 heures l’interdiction des ventes d’alcool. En matière d’addiction, le problème est plus dans la tête de celui qui boit que dans la boisson.
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Le 21 décembre, un arrêté préfectoral relatif à la police des débits de boissons présentait une série de mesures visant à étendre les plages horaires d’interdiction des ventes d’alcool dans les stations services et dans les "débits de boissons (...) annexés à des commerces alimentaires", plus communément appelés “boutik (shinoi) !”
À noter que cette dernière mention associait les camions-bars, dont les horaires de fermeture ont été ramenés de 0 h 30 à 19 heures. L’arrêté comporte également une clause interdisant les ventes d’alcool temporaires après minuit : dans les kabar, les concerts, etc...
Cet arrêté a vivement fait réagir le Syndicat réunionnais des exploitants de stations-service (SRES), dont les membres se sont réunis mardi soir et jusqu’à 1 h 30 du matin, pour décider d’un mouvement de protestation le mercredi 29 décembre.
Dans le communiqué de l’assemblée générale du SRES, les gérants de station-service dénoncent le caractère "discriminatoire" de l’arrêté, lequel ne limite pas les horaires de vente d’alcool dans les grandes surfaces ouvertes après 19 heures.
Si les propriétaires de camions-bars étaient organisés, ils ne devraient pas tarder à dénoncer eux aussi un traitement discriminatoire : l’arrêté du 21 décembre semble en effet distinguer entre les camions-bars assimilés à des "débits de boissons (...) annexés à des commerces alimentaires" pour lesquels l’interdiction commence à 19 heures et ceux installés à titre temporaire à proximité d’un théâtre ou d’une salle de concert qui, eux, pourraient continuer à vendre jusqu’à minuit...
La demande de concertation du Syndicat des exploitants de stations-service s’est heurtée mardi à une fin de non-recevoir de la part des services de la Préfecture. En conséquence de quoi, mercredi matin, la quasi-totalité des 150 stations-service de l’île - à l’exception d’une dizaine - a fermé boutique pour accompagner jusqu’à la Préfecture une délégation du syndicat.
Ils ont, du même coup, fermé sans préavis l’accès aux carburants, provoquant une pénurie partielle. De courte durée.
Après une rencontre de deux heures, hier matin, les deux parties sont tombées d’accord pour fixer à 21 heures la limite des ventes d’alcool dans les stations-service : celles du moins qui sont encore ouvertes à cette heure avancée, car beaucoup des stations-service de quartier ferment leurs portes vers 19 h 30 ou 20 heures. Celles qui travaillent en nocturne cesseront donc les ventes d’alcool à 21 heures.
On peut évidemment trouver étrange l’association de la vente de carburants et de la vente d’alcool, du point de vue de la sécurité routière.
Du point de vue de la santé publique, les premières réunions du groupe de travail constitué pour lutter contre l’alcoolisme à La Réunion ont mis en exergue l’importance de mieux contrôler les ventes d’alcool aux mineurs.
Le médecin général de la DRASS (direction régionale des affaires sanitaires et sociales), le docteur Alcaraz, rappelait hier la nécessité d’avoir, sur la question de l’alcoolisme, "une approche globale" écartant toute désignation de boucs émissaires.
"On ne va pas inviter les gens à boire et à conduire en même temps", expliquait à son tour Pascal Plante, président du SRES, en rappelant le caractère spécifique des stations-service de La Réunion et leur rôle de complément aux boutiques de proximité (voir encadré).
Le syndicat a déploré l’absence "d’étude sérieuse" à la base de l’arrêté de la semaine dernière et le manque de concertation préalable. "Aujourd’hui, on s’engage sur des mesures et des objectifs plus optimistes en termes de dialogue social", a conclu Pascal Plante, dont le syndicat a accepté d’être co-signataire d’une “Charte contre l’alcool”, présentée par le sous-préfet de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière, Jean-Michel Quiard, comme "un engagement moral et un engagement citoyen".
Toutes ces grandes envolées “politiquement correctes” ne feront pas oublier qu’en matière d’addictions, le problème est plus dans la tête et dans la vie de celui ou celle qui boit que dans la boisson - ce qui plaide en effet pour un traitement social global du problème.
P. David
Des “stations” de proximité
Si les 150 stations-services de l’île ne vendaient que du carburant, beaucoup ne survivraient pas.
Les 150 stations-service de l’île, toutes sauf une - la station Total de la ZAC 2000 au Port - seraient en-dessous du point mort si elles ne vendaient que du carburant.
D’une part parce qu’elles sont toutes d’une taille (moins de 300 mètres cubes de carburant) trop petite pour être viables. D’autre part parce que le statut des exploitants - gérants libres ou gérants salariés - fait qu’ils reversent aux compagnies pétrolières une commission sur les ventes, ainsi qu’un droit d’exploitation de la marque et un loyer sur l’équipement.
La marge brute des détaillants est de 0,0846 centime d’euro sur le sans-plomb ; de 0,0830 centime d’euro sur le gazole et de 1,40 euro par bouteille de gaz. La marge nette est ce qu’il leur reste lorsqu’ils ont payé aux compagnies les commissions et loyers évoqués plus haut.
Ouvertes plus longtemps
Si l’on avait dû appliquer à l’île les normes nationales, il ne resterait qu’une dizaine de grosses stations, suffisantes à l’approvisionnement et gratifiées de marges plus importantes, mais qui ne répondraient plus ni au besoin d’emploi ni au besoin de petits commerces de proximité, surtout dans les zones où ceux-ci font défaut.
C’est ce qui a décidé du maintien - y compris dans des secteurs où la vente de carburant pourrait ne pas être une priorité - de 150 petites stations, qui ne pourraient tenir économiquement sans une activité diversifiée.
Ainsi, la plupart ont développé une boutique où l’on trouve, à côté des accessoires auto, de l’alimentation, un coin librairie-presse et quelquefois une boulangerie. Complémentaires des boutiques de proximité, la plupart de ces stations-service sont ouvertes un peu plus longtemps que les autres commerces, auxquels elles servent d’appoint.
P. D
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