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Destination santé
8 octobre 2011
Sexe, sport ou jeux vidéo, les addictions sans substance sont désormais bien connues. Il en est une toutefois qui était demeurée insoupçonnée, mais pourrait concerner bien des fashion victims : c’est l’addiction au… bronzage. Vous avez bien lu. Faire la crêpe au soleil et sur les bancs solaires pourrait parfois se transformer en une véritable drogue. Explications.
Trois psychiatres français se sont penchés sur les quelques études menées — généralement à l’étranger — sur ce sujet. Peu nombreuses, elles sont essentiellement américaines et britanniques et sont parues entre 1983 et 2010. Ces travaux montrent une forte prévalence de l’addiction au bronzage chez les adolescents et surtout les adolescentes. Selon les études, celle-ci se situerait entre 10% et 25% de la population concernée.
Mais comment se manifeste donc l’addiction au bronzage ? « Une envie irrépressible de s’exposer au rayonnement UV » et un sentiment de manque lorsque cette activité ne peut être menée à bien. Mais surtout, et c’est là que le danger pour la santé apparaît sans équivoque : la poursuite de cette recherche du bronzage, parfois même « malgré l’annonce d’un diagnostic de mélanome », indiquent les auteurs.
Magazines et influence sociale
« La mode et la publicité véhiculent des préoccupations esthétiques et pondérales. Il faut être mince, belle et hâlée, gages d’une féminité et d’une bonne santé entretenues par le sport, la diététique et le bronzage, permettant l’épanouissement personnel et social », expliquent-ils. Pas surprenant alors que les filles soient davantage concernées par ce phénomène. Et elles sont souvent jeunes, entre 17 et 30 ans. En outre, l’addiction au bronzage se retrouve aussi plus volontiers dans les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées.
« Le bronzage procure une euphorie comparable à l’effet de la morphine ». En effet, « lors du contact avec la peau, le rayonnement UV active au niveau neurobiologique des récepteurs qui libèrent des opioïdes endogènes. Leur effet est similaire à celui d’un exercice physique intense et prolongé ». C’est donc l’“effet endorphines”, bien connu des sportifs… Conséquence, les drogués du bronzage ressentent une sensation d’euphorie, une amélioration de l’humeur et un effet à la fois relaxant et anxiolytique.
Prévention et information
Pour prévenir ce type de comportement qui entraîne au mieux des coups de soleil, mais aussi un vieillissement prématuré de la peau et surtout des mélanomes, « il s’agit d’intervenir dès le début de l’adolescence ». Car une information de qualité est insuffisante si l’addiction est déjà installée. En effet, « des études ont montré que le comportement persistait malgré la connaissance des effets néfastes », soulignent les auteurs. Un des fondements de cette information nécessaire est que « les bancs solaires sont en grande partie responsables de l’augmentation des cancers cutanés ». Les trois psychiatres s’appuient sur les indications données par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Rappelons également que la règlementation concernant les marchands de bronzage leur interdit tout recours à des allégations faisant état d’effets bénéfiques pour la santé. Quant à la prise en charge des toxicomanes aux UV, « il n’existe aucune recommandation particulière », concluent les auteurs. Les rayons solaires naturels et artificiels n’ont pas fini de faire des accros.
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