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Destination santé
17 juin 2013
Le droit de substitution pharmaceutique existe en France depuis le 11 juin 1999. Cette appellation qui est peu claire pour beaucoup recouvre une innovation majeure. Depuis près de 15 ans en effet, les pharmaciens français ont le droit, sauf opposition explicite du médecin, de substituer des génériques entre eux et un médicament générique à celui de référence. Une seule condition : le médicament effectivement délivré doit être moins coûteux pour l’Assurance-maladie.
« Le droit de substitution est une grande réussite. Aujourd’hui en France, plus d’une boîte sur quatre délivrée en officine est un générique », explique Pascal Brière, président du laboratoire Biogaran et président de l’association des professionnels du médicament générique, le GEMME. « Les génériques occupent une part significative du marché des médicaments. En valeur, leur participation est de l’ordre de 15% (soit 3,2 milliards d’euros). Ce qui est logique puisqu’ils sont 60% moins chers que leurs équivalents princeps ». Pour Pascal Brière, le générique s’est imposé dans les habitudes des Français. « C’est une réussite sur le plan de l’utilisation, mais aussi pour la sécurité sanitaire. Leur tolérance a largement été démontrée, il n’y a aucun signal particulier montrant une différence d’efficacité, ni de sécurité entre princeps et génériques ».
Des polémiques orchestrées
Ici notre interlocuteur tient à couper l’herbe sous le pied des détracteurs de ces médicaments. « Les nombreuses polémiques portant sur leur efficacité et leur tolérance sont en réalité des manœuvres de dénigrement qui ne sont absolument pas fondées sur des cas réels ». Les faits récents tendent à lui donner raison. Le 14 mai, l’Autorité de la concurrence a sanctionné le laboratoire Sanofi-Aventis à hauteur de 40,6 millions d’euros pour avoir dénigré les génériques de son médicament Plavix®.
« Ces polémiques ont terni l’image des génériques et affaibli la confiance des patients dans leurs médicaments. Or, il y a un message que nous devons marteler, c’est que la maladie, elle, ne fait pas la différence entre un générique et un médicament d’origine ». Pour Pascal Brière, la confiance passe par l’information des professionnels de santé et du public. C’est pourquoi depuis de nombreuses années, son laboratoire a mis au point plusieurs supports pédagogiques. « Nous avons réalisé un film au format DVD, Fred et Jamy vous expliquent les génériques. Plus récemment, une Websérie a fait le point sur les principaux repères liés à ces médicaments ».
Tiers payant contre génériques !
Lorsque vous achetez des médicaments prescrits par votre médecin, votre pharmacien vous propose généralement de ne pas payer la part habituellement prise en charge par l’Assurance-maladie si vous présentez votre carte vitale. C’est le principe du tiers payant. « Ce dispositif n’est cependant plus applicable si vous refusez que votre pharmacien substitue un médicament générique au médicament de marque indiqué sur votre ordonnance » , précise l’Assurance-maladie. Vous devez alors faire l’avance des frais pour être ensuite remboursé par votre caisse d’Assurance-maladie. L’incitation apparemment est efficace. Fin 2012, le taux de substitution des princeps par des génériques s’établissait à 83,6%, contre 71,7% en avril 2012. Selon l’Assurance-maladie, cette évolution s’explique en grande partie « par l’action Tiers payant contre générique ». Au total, sur l’année, les médicaments génériques ont généré une économie de 1,46 milliard d’euros. Pour mémoire, en 2007, ce montant était de 736 millions d’euros.
©Agence de Presse Destination Santé-2013
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