Destination santé

Le romarin, en huile ou en infusion, c’est tout bon

14 novembre 2008

Le romarin, c’est bon pour plein de choses, et en plus, c’est beau. Alors profitez-en pour en planter un pied dans votre jardin, sur votre balcon ou même dans un pot sur l’étagère de la cuisine. C’est la plus “démocratique” des plantes médicinales, et elle s’accommodera de votre habitat ! Traditionnellement, on utilise surtout les sommités fleuries pour en faire une huile essentielle, ou la plante entière, hors floraison, pour de délicieuses - et fort efficaces - infusions.

L’huile de romarin contient en effet des flavonoïdes et différentes essences - pinène, camphène, cinéol... - ainsi que du camphre. Ce qui lui confère des propriétés multiples. Rosmarinus officinalis - une épithète qui marque bien la destination “pharmaceutique” de cette plante élancée - est utilisé dans le traitement des affections hépato-biliaires. Qu’il s’agisse de troubles passagers du foie, d’une “paresse” de la vésicule ou de troubles plus sévères - calculs biliaires par exemple -, son efficacité est reconnue de longue date. On le recommande aussi dans le traitement de certains troubles digestifs à composante spasmodique, et comme diurétique.

Mais il faut également savoir l’utiliser pour ses effets favorables sur l’arbre bronchique. En infusions - sucrées avec du miel -, il est particulièrement délicieux et vous évitera de voir le gros rhume se transformer en bronchite. N’hésitez pas à préparer un bon litre d’infusion le matin pour la boire au fil de la journée. Ce sera tout bénéfice et, vous verrez, d’une efficacité surprenante.


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