Destination santé

Les Français, leur pharmacien et le médicament, un sacré triangle !

22 février 2008

Rendu public il y quelques semaine, le Baromètre Les Français et leur pharmacien confirme l’attachement des premiers envers les seconds. Mais un attachement conditionnel. Si, demain, les médicaments étaient vendus en grandes surfaces, les Français continueraient de les acheter en officine... sous réserve que les prix soient équivalents.

Une précision d’importance, en effet, pour ce “Baromètre” qui tombe à point nommé, le jour même de la sortie officielle du Rapport de la Commission Attali. Celui-ci, on le sait, depuis quelques jours, préconise notamment la libéralisation du commerce et l’ouverture à la concurrence des professions réglementées. Comme les pharmaciens, notamment. A « prix équivalents » donc, les Français promettent de rester fidèles à leur pharmacien, qu’ils considèrent avant tout comme un professionnel de santé (87%) et non comme un commerçant ordinaire. Au-delà de l’aspect économique, une large majorité des personnes interrogées réaffirme toutefois que le médicament n’est pas un produit anodin.

Ainsi, les Français estiment-ils à 97% qu’il s’agit d’un « produit actif qui présente certains risques ». C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une majorité de Français n’hésite pas à solliciter l’avis de leur officinal. La moitié perçoit d’ailleurs le rôle “de conseil” du pharmacien comme « très utile ».

A la question, enfin, de savoir s’ils sont « favorables au fait de pouvoir acheter certains médicaments en libre accès dans la pharmacie » - comme ce sera le cas pour plusieurs dizaines de molécules à partir du second trimestre 2008 -, les Français affichent un petit 37% d’opinions favorables. La confirmation en pratique, dans quelques semaines...


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