Destination santé

Les rêves conservent leur mystère

29 janvier 2013

Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves une fois éveillés, alors que d’autres n’en gardent aucun souvenir ? Une équipe de l’INSERM a tenté une nouvelle percée dans ce continent encore difficilement accessible : celui des rêves.

Ne tournons pas autour du pot. Pour les chercheurs de l’unité 1028 (Centre de recherche en neuroscience de Lyon), « il est actuellement impossible avec les moyens dont disposent les chercheurs de faire la distinction » entre ceux qui se souviennent de leurs rêves et les autres. Fin de l’histoire ? Pas du tout, au contraire…

Les scientifiques français ont mis au point un test qui permet d’analyser l’activité cérébrale des petits et des grands rêveurs. A l’aide d’électrodes, ils ont ainsi enregistré l’activité cérébrale de deux groupes de 18 volontaires. Avec d’un côté ceux qui se rappellent très souvent de leurs songes et de l’autre, ceux qui n’en ont jamais aucun souvenir.

Les participants ont également été exposés à différents sons durant leur sommeil.

Les résultats de ce travail suggèrent que les grands rêveurs se réveillent davantage la nuit, car ils seraient plus sensibles aux bruits environnants. « Se souvenir de ses rêves serait donc associé à des phases de micro-réveil », suggèrent les auteurs. Ainsi les “grands rêveurs” cumuleraient-ils en moyenne 15 minutes d’éveil au cours de la nuit, contre 5 minutes pour les “petits rêveurs”. « Le cerveau des rêveurs serait donc plus “réactif” à l’environnement ou “distractible” que celui des petits rêveurs », concluent-ils.

©Agence de Presse Destination Santé-2013


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