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Destination santé
13 avril 2012
Dans les années 90, une nouvelle technique de psychothérapie était développée par une équipe de l’Université de Pittsburgh, aux Etats-Unis : la thérapie interpersonnelle. De la dépression à la maladie bipolaire, décryptage de cette approche par le Dr Didier Papeta, psychiatre à Brest et membre du Cercle de Recherches et d’Etudes appliquées à la thérapie interpersonnelle (CREATIP).
La thérapie interpersonnelle est initiée dans le cadre d’une prise en charge globale de la maladie. « Chaque thérapie interpersonnelle est basée sur un nombre de séances déterminé à l’avance, et qui varie de 12 à 20 », explique le Dr Papeta. La démarche va s’appuyer sur « une exploration des troubles relationnels associés à un deuil, à un divorce ou à un changement professionnel. Un axe de travail est également centré sur des conflits interpersonnels. Et un dernier enfin, sur ce que nous appelons les déficits interpersonnels ». Ces derniers caractérisent des patients isolés, aussi bien sur le plan social que familial.
Dans le cas du trouble bipolaire, le soin passe donc par l’identification des situations interpersonnelles qui déséquilibrent le patient et peuvent déclencher une rechute, aussi bien durant les phases dépressives que maniaques. La thérapie interpersonnelle vise donc avant tout, à prévenir.
Retrouver un rythme social « normal ».
La première phase de la thérapie consiste à valider avec le patient, le diagnostic de sa maladie. Le thérapeute renseigne le malade sur son trouble, sur le tableau clinique, sur les recours thérapeutiques et les risques de complications. Il lui enseigne, par exemple, comment repérer les signes d’alerte et les symptômes prémonitoires de rechute. Comme le précise le Dr Papeta, « au cours de cette première phase, nous allons aussi faire le point sur les rythmes sociaux, discuter du cercle de proximité, c’est-à-dire des proches les plus mobilisables dans l’environnement. Enfin nous terminons par l’inventaire de toutes les relations aussi bien positives que négatives ».
Au cours de la seconde phase, « nous allons travailler sur l’acceptation de la maladie, puis sur l’aménagement des rythmes sociaux ». Ce dernier point est essentiel. Il nécessite un investissement personnel du malade. « Dans la majorité des cas, les bipolaires souffrent d’une désynchronisation. Ils se lèvent tard. Ils restent isolés chez eux, ils mangent de manière décalée. L’objectif c’est qu’ils réapprennent à respecter le temps social. » Le dernier temps de la thérapie est une phase de bilan. « Nous avons des résultats assez intéressants, avec des éléments qui témoignent de l’amélioration globale des malades en termes de rechutes, de récidives, d’hospitalisations. Mais également en termes d’amélioration des relations interpersonnelles », conclut le médecin.
©Agence de Presse Destination Santé-2012
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