
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
28 décembre 2007
L’isolement, voilà l’ennemi. Demain, l’exercice médical passera par des plateaux techniques élaborés, en ville comme à la campagne. Pour des médecins isolés, l’association de l’informatique et de la téléphonie (la télématique) sera un must, et l’hôpital aussi dépendra de la communication pour rompre l’isolement.
C’est vrai pour les malades comme pour leurs soignants. Il n’est donc pas surprenant qu’Orange France Télécom, opérateur “historique” de télécommunications, se lance à fond dans cette aventure. Au centre du dispositif, une société abritera toutes les applications “santé” du groupe, Orange Healthcare.
Son directeur général, Thierry Zylberberg, nous a dit sa volonté « de réussir le mariage des technologies de soins et d’information ». C’est un vrai défi, car aussi bien les Français que ceux qui les soignent ne sont pas chauds pour la cybersanté. Au pays de la Loi “Informatique et Libertés”, consultation par téléphone et dossier médical en ligne passent plutôt moins bien qu’ailleurs.
Selon un sondage IPSOS-Orange Healthcare, les Français se classent à la traîne des Européens dans ce domaine. Plus d’un tiers envisageant de passer par Internet pour transmettre des données sur leur santé. Du côté des médecins, à peine plus d’un sur deux (54%) pense obtenir de la sorte des informations sur leurs malades. En revanche, 71% se disent prêts à échanger avec d’autres professionnels ou à partager des données.
« Ce décalage de perception entre la France et nos voisins européens peut s’expliquer par une certaine forme de réticence, due à la nature de la relation médecin/patient », convient Thierry Zylberberg. Ce qui n’empêche pas de solides ambitions. « Le bracelet Colomba - un système de géolocalisation par montre porteuse d’un système GPS, n.d.l.r.- a été conçu (pour) favoriser la liberté des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et limiter le risque de fugue ». Et dans le domaine de la transmission des données médicales, la société travaille « sur leur interprétation avec des réseaux de soins et des établissements hospitaliers. De même dans l’assistance, autre domaine crucial quand on traite de la dépendance ou du maintien domicile ».
Des progrès décoiffants
Pour la médecine de ville donc, les chantiers ne manquent pas... Et en milieu hospitalier, Orange Healthcare lance « sa première offre d’e-santé pour l’amélioration du confort des malades et l’augmentation de la qualité des soins ». Baptisée Connected Hospital, cette “solution” intègre une série de fonctions pour les soignés comme les soignants. Pour les premiers, un terminal multimédia au-dessus du lit permet « de téléphoner, d’accéder à Internet, à différents jeux, à sa messagerie, à de la vidéo sur demande, à la télévision, aux informations concernant l’établissement et bien sûr, au personnel soignant ».
Les professionnels, eux, disposent de terminaux mobiles pour l’échange “voix-données”, de bornes interactives, de bracelets de géolocalisation pour les patients et de dispositifs permettant de suivre - voire d’assister - les soignants dans certaines situations d’isolement. C’est donc un vrai progrès pour la sécurité de certains postes exposés : infirmiers de nuit ou soignants en services d’urgence par exemple...
C’est évident, ces progrès risquent de “décoiffer” des patients par définition fragilisés. Ils sont pourtant bien lancés, et nul doute qu’ils se généraliseront. Pour en assurer le succès, ceux qui les portent doivent maintenant faire en sorte que les malades, comme les professionnels, les appellent de leurs vœux...
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