
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Destination santé
24 juillet 2007
Les experts du planning familial sont bien d’accord là-dessus : favoriser le développement de la contraception, c’est le meilleur moyen de réduire le recours à l’avortement. Alors « pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il pas baissé en France depuis 30 ans ».
Question iconoclaste ? Question d’actualité récurrente en tout cas. Elle a été posée pour la première fois fin 2004 par une équipe de spécialistes dans la revue “Population et Sociétés”. Puis reprise 2 ans plus tard par le Collège national des Gynécologues Obstétriciens français (CNGOF)... A la base, un constat : « Lorsque la loi Veil libéralisant l’avortement en France a été votée il y a 30 ans (...), les grossesses non prévues ont bien diminué, mais le nombre d’avortements n’a pas baissé ». Car en fait, « les femmes recourent plus souvent à l’IVG en cas de grossesse non prévue ».
C’est sûr, ces dernières sont moins nombreuses aujourd’hui qu’il y a 30 ans. En 2004, 33% des grossesses n’étaient pas prévues, contre 46% en 1975. Mais alors que 41% de ces grossesses se terminaient par une IVG, il y a 30 ans, il en va ainsi désormais dans 62% des cas ! Or, une fois sur quatre (23% des cas), les femmes qui recourent à une IVG pour grossesse imprévue avaient recours à la pilule contraceptive, « l’échec étant alors 6 fois sur 10 attribué à un oubli de prendre les comprimés ».
Alors que la contraception est en France très développée, il se trouve donc encore des femmes victimes d’échecs contraceptifs... alors même qu’elles utilisent une méthode (la pilule) réputée pour sa totale fiabilité ! Le problème, en fait, est davantage sociologique que technique. Car, lorsque la vie change, il est nécessaire d’adapter sa contraception à ces changements. Une adaptation qui est loin d’être le cas général.
« La norme contraceptive qui prévaut dans la société française », soulignent les auteurs, « se caractérise par l’utilisation du préservatif à l’entrée dans la sexualité, relayée par la pilule dès que la relation se stabilise (...), la contraception intra-utérine n’étant prescrite que lorsque le nombre d’enfants souhaité est atteint ». Que se passe-t-il lorsqu’une femme a une sexualité irrégulière ? Ou quand son rythme de vie se prête mal à la prise quotidienne, à heure fixe, d’un médicament ? « Il est difficile de se protéger quotidiennement d’un risque que l’on n’encourt pas quotidiennement », font justement valoir les auteurs.
Après 10 ans sous pilule ou autre contraception estroprogestative, et avec l’arrivée du 1er enfant, bien des femmes souhaitent une contraception aussi efficace, mais sans nécessité de prise quotidienne ou d’utilisation régulière. Introduits à la fin des années 90, les Systèmes intra-utérins hormonaux (SIU) insérés dans l’utérus répondent à cette attente. Le fil de cuivre des DIU a été remplacé par un petit réservoir, qui délivre pendant 5 ans une hormone à très faible dose. Alors que les cuivres sont connus pour faire saigner davantage les femmes (règles abondantes), les SIU hormonaux diminuent les règles en durée et en intensité. Le plus, c’est l’efficacité : les SIU hormonaux sont 3 fois plus efficaces que les cuivres de dernière génération, fortement chargés en cuivre. C’est pourquoi, aujourd’hui, les SIU hormonaux connaissent un véritable succès auprès des jeunes femmes, les jeunes mamans après le 1er enfant ou entre 2 grossesses. Tous les avantages d’une bonne contraception... sans la prise, l’application ou l’insertion.
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