
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
28 juin, parLe calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Destination Santé
1er mars 2007
Depuis l’autorisation dans notre pays, il y a désormais près de 40 ans, de la première pilule oestroprogestative, bien d’autres moyens contraceptifs sont apparus. Aucun n’est parvenu à la supplanter. Imbattable pour son efficacité, « la pilule a encore de beaux jours devant elle », pronostique le Dr Gabriel André, gynécologue à Strasbourg.
Les femmes ont à leur disposition une large palette de choix. « Nous disposons de 19 sortes de pilules contraceptives différentes, chacune ayant ses propriétés. Chaque femme peut donc trouver celle qui lui convient ». Comment, dans ces conditions, expliquer qu’il y ait toujours, en France, 200.000 IVG par an ? Par le fait que beaucoup n’utilisent pas bien les possibilités de contraception qui leur sont offertes. Voilà pourquoi, selon Gabriel André, il est capital que la contraception soit adaptée à chaque femme. « La première consultation est fondamentale. Les femmes doivent connaître en détail les avantages et les inconvénients de chaque méthode ».
Ainsi est-il fréquent d’entendre que la pilule fait grossir. « C’est une idée reçue. En fait, je préviens toujours les femmes que la pilule risque de leur ouvrir l’appétit. Prévenue, la femme peut modérer son coup de fourchette ! ». Il reste que certaines se plaignent de gonflements ou de tensions dans les seins. « Ce sont les oestrogènes qui provoquent une rétention d’eau ». Celle-ci peut entraîner la prise d’un ou deux kilos, « pas de graisse mais d’eau », souligne notre spécialiste. C’est désagréable, mais évitable. « Il existe de nouvelles pilules dont le progestatif la drospirénone, s’oppose à la rétention d’eau provoquée par les estrogènes ».
Mais il y a pilule et pilule ! Les dernières commercialisées n’ont plus rien à voir avec les premières ! De la première génération jusqu’à la troisième, nous avions à faire à des molécules dérivées de la testostérone une hormone mâle. Nous en sommes aujourd’hui à la quatrième génération, dérivée de la spironolactone. Ces nouvelles pilule apportent davantage que le simple effet contraceptif. Elles ont des bénéfices supplémentaires sur le confort de vie, avec des effets sur la peau et sur la prise de poids, en évitant la rétention hydrosodée.
Certaines pilules ont aussi le mérite de régler un certain nombre de problèmes comme « le syndrome prémenstruel, les mastodynies -les douleurs dans les seins, N.D.L.R.-, les cycles irréguliers ». Elle a aussi l’avantage de provoquer des règles plus courtes.
Seule contrainte, il faut penser à la prendre tous les jours. D’autres méthodes sont apparues, comme le patch, à remplacer toutes les semaines et avec des inconvénients au niveau de la peau. Les jeunes mamans ont une alternative supplémentaire - la contraception intra-utérine avec les Dispositifs Intra-Utérins.
Une fois posée par le médecin, elle assure la contraception sans qu’il soit nécessaire d’y penser. Et cela pendant... 5 ans ! « Le DIU pourrait d’ailleurs être encore plus utilisé, en particulier chez les jeunes mamans après leur premier enfant, surtout depuis que sont disponibles des DIU hormonaux ». Ces derniers offrent aux femmes, contrairement aux cuivres, la possibilité de conserver tous les avantages de la pilule (efficacité, action sur les règles douloureuses ou diminution du volume des règles).
La pilule a traversé toutes les modes. Et elle continue d’évoluer. Avec les dernières générations, les femmes peuvent maintenant demander des bénéfices supplémentaires à leur contraceptif. Son avenir passe également « sans doute par la prise en continu, qui permet de s’affranchir complètement des règles ». Bref, affirme notre spécialiste, « la contraception orale n’a pas dit son dernier mot ».
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Messages
10 avril 2007, 23:31, par Isabel
Je suis bien contente d’apprendre que la pilule contraceptive a ’de beaux jours’ en perspective. Par contre, je suis surprise qu’il ne soit pas mentionné un effet secondaire courant et gênant qui est la baisse de la libido. On ne le répètera jamais assez pourtant il est bien réel.
16 septembre 2007, 13:55
Quel sont les noms de ces pilules 4ème génération ?