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Destination santé
12 juillet 2013
Maladie inflammatoire chronique évoluant par poussées, la polyarthrite rhumatoïde touche 200.000 Français. Et selon les résultats d’une enquête réalisée dans 42 pays, les patients ne semblent pas vraiment satisfaits de leur prise en charge. Et, lorsqu’ils se trouvent dans une période de rémission, ou qu’ils ne souffrent pas, ils ont tendance à abandonner leurs traitements. « Ils sont vraiment dans l’erreur », explique à ce propos le Dr Laurent Grange, rhumatologue (CHU de Grenoble). Pourquoi ?
La polyarthrite rhumatoïde est la forme la plus fréquente des rhumatismes inflammatoires . « C’est une maladie auto-immune », détaille le médecin. « Cela signifie qu’elle est caractérisée par un dérèglement du système immunitaire. Résultat : l’articulation s’enflamme et va progressivement se détruire. Or, les dégâts qui surviennent ainsi sont irréparables ». D’une manière générale, les malades en France sont conscients du caractère irréversible de la maladie. Une enquête internationale baptisée Join the Fight (Rejoignez le Mouvement) le confirme. Présentée à l’occasion du Congrès européen de rhumatologie — EULAR pour European League against Rhumatism — qui vient de se dérouler à Madrid (Espagne), elle a été réalisée dans 42 pays auprès de plus de 10.000 patients, dont 676 Français. Et ceci grâce au soutien de deux associations de malades : l’AFLAR (Association française de Lutte anti-rhumatismale) et l’ANDAR (Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde).
Insatisfaits, mais (relativement) informés…
« L’objectif de ce travail était double : il s’agissait à la fois de déterminer si les patients étaient satisfaits de leur prise en charge, et d’évaluer leurs connaissances sur la maladie », reprend Laurent Grange. Ainsi, 55% des patients français se montrent insatisfaits de leur prise en charge. En revanche, ils estiment plutôt bien connaître leur maladie. Ils sont 77% dans ce cas en France, contre 74% dans les autres pays. Les deux tiers savent qu’il s’agit d’une affection qui détruit les articulations.
Une mauvaise interprétation de l’absence de douleur.
Cette connaissance semble présenter quelques limites… Trois malades sur cinq considèrent que leur polyarthrite est sous contrôle tant qu’ils ne souffrent pas. « Ils ont tort », lâche le Dr Grange. « Ce n’est pas parce qu’ils ne ressentent pas de douleurs que leur maladie est sous contrôle et que la destruction articulaire est interrompue. Il ne faut pas arrêter ou alléger son traitement sans en référer à son médecin, d’autant plus que nous avons des traitements efficaces qui permettent vraiment de soulager les patients, voire de les mettre en rémission ».
Fixer des objectifs…
Neuf patients sur dix estiment que la mise en place d’objectifs de prise en charge est primordiale pour les aider à contrôler leur maladie. « Or, dans cette enquête, nous nous rendons compte qu’un patient sur trois ne connaît pas cet objectif. Il souhaite avant tout ne plus avoir de douleurs. Mais ce n’est pas suffisant. La gestion de l’inflammation et de la destruction articulaire sont aussi importantes ». Le Dr Grange insiste également sur l’importance de diagnostiquer au plus tôt la maladie. « Idéalement dès les premiers mois d’évolution. Plus le diagnostic est posé de façon précoce, plus les risques de handicap ultérieur sont limités. Pour cette raison, nous n’hésitons pas à dire que la polyarthrite rhumatoïde est une urgence thérapeutique ».
Pour en savoir davantage rendez-vous sur :
- le site de l’ANDAR : http://www.polyarthrite-andar.com/ - www.mieux-vivre-maPR.com,
- le site de l’AFLAR : http://www.aflar.org/
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