Atelier santé de Sainte-Anne

Pour être bien dans sa tête, son corps et la société

4 octobre 2006

L’impulsion des ateliers santé dans des quartiers de la ville de Saint-Benoît a été donnée par un collectif d’habitants puis consolidée par l’équipe du Contrat de Ville. Détour par l’atelier de Sainte-Anne avec Corinne Lebeau du Service cohésion sociale.

Depuis août, 13 participants échangent avec M. Funten, nutritionniste à l’Institut Régional d’Éducation nutritionnelle Saint-Denis sur les quantités à observer en cuisine. Au menu de ces rencontres hebdomadaires : l’éducation nutritionnelle et le suivi nutritionnel personnalisé. Il n’est pas rare de retrouver autour de cette session une maman et ses enfants. En effet, les bonnes habitudes s’apprennent en famille. Et les observer devient vital.

Le diabète, l’hypertension, l’obésité

En effet, lorsque l’on prend le temps de s’arrêter pour observer notre espace, on ne peut que constater “la flambée” de maladies : diabète, cholestérol, hypertension, ulcère, la “goutte”, l’obésité. Et pour prévenir ces maladies qui peuvent devenir invalidantes, il est donc vital pour notre bonne santé d’adopter d’autres gestes pour la cuisson des “kari” par exemple. Pas la peine de les saupoudrer d’épices, de sel et encore moyen de les “noyer” dans de l’huile. Bref, tout est une question de dosage !

Attention aux cuillères à soupe

Par ce biais, les participants retrouvent ou préservent leur santé. En effet, la santé est synonyme de bien être physique et psychologique. Lorsque l’on se sent bien, on se sent bien avec son voisin, son collègue et dans la vie. Cette initiative citoyenne permet aux participants d’échanger sur les pratiques culinaires mais aussi d’amorcer ou d’affirmer une solidarité au sein du quartier.

La pratique d’un sport

Être en bonne santé ne se résume pas à une bonne alimentation. Le tonus peut être maintenu par la pratique d’une activité : la marche, la randonnée ou la gymnastique. Et les parcours pour le bien-être ne manque pas à Sainte-Anne : un plongeon dans le bassin bleu ou le parcours du littoral par exemple.

J.-F. N.


Le médecin généraliste...

... bénéficie d’une image excellente. Il est le professionnel de santé le plus fréquemment consulté, et davantage par les femmes que par les hommes. Certains comportements s’avèrent plutôt féminins : recours à l’homéopathie, informations sur la santé à travers les médias par exemple.
Les femmes sont aussi plus nombreuses à éviter les produits trop riches en sucre ou en matières grasses et à manger des fruits et légumes frais tous les jours. Si perdre du poids est une préoccupation plutôt féminine, elle est partagée par une proportion d’hommes loin d’être négligeable.
Les hommes sont globalement plus sportifs que les femmes et un peu plus assidus. Les motivations les plus souvent évoquées pour la pratique sportive sont le plaisir et les effets bénéfiques sur la santé.
Enfin, la consommation de tabac et d’alcool concerne davantage les hommes. En revanche, ce sont surtout les femmes qui évoquent le stress, les problèmes de sommeil ou de solitude.

(Source : “Les femmes plus attentives à leur santé que les hommes” de Aliaga Christel, INSEE)


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