
C’était un 30 juin
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19 janvier 2008
L’UFC-Que choisir dénonce le gâchis de prescriptions médicales diligentées par les laboratoires pharmaceutiques et leurs conséquences sur le déficit de la Sécu.
Soignez aussi bien en dépensant moins... L’UFC-Que choisir en a la preuve, c’est possible. Encore faut-il que les pouvoirs publics acceptent ce constat : les prescriptions de médicaments en ville, remboursés par la Sécurité sociale, ne sont pas rationnelles. En cause, le puissant lobby de l’industrie pharmaceutique, qui, grâce à son armada de visiteurs médicaux - 23.000 dans l’Hexagone, oriente les médecins dans leur choix de médicaments, le plus souvent les plus chers bien que, parfois, moins efficaces. La dernière étude menée par l’association de défense des consommateurs est édifiante. Elle a été menée sur cinq classes de médicaments, qui correspondent à 14 % des prescriptions en ville, et à qualité de soins au moins équivalente : 1 milliard d’euros auraient pu être économisés de 2002 à 2006, soit 200 millions par an !
Deux rapports accusent...
Par exemple, le Plavix est un médicament utilisé dans la prévention ou à la suite d’un accident cardio-vasculaire. En quatre ans, les dépenses liées à ce médicament ont augmenté de 88%. Or, en 2002, les autorités de santé avaient constaté que la moitié des traitements au Plavix était prescrite en dehors de ses indications précises. « Ce mésusage s’est fait au détriment de la prescription d’un médicament près de vingt-sept fois moins cher : l’aspirine à faible dose », précise l’UFC-Que choisir. L’aspirine aussi efficace que le Plavix dans 50% des prescriptions ? De quoi laisser rêveur... Une économie de 70 millions d’euros par an aurait pu être réalisée.
Quatre autres médicaments, dans le traitement notamment des reflux gastriques, de l’arthrose et de l’hypertension, ont été passés à la loupe. Même constat de gâchis. Ces résultats sont renforcés par deux rapports de la Cour des comptes et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui, pour la première fois, pointent les dérives d’une réelle absence de politique du médicament indépendante des laboratoires. Avec comme principales victimes la santé publique et notre Sécurité sociale. « Les pouvoirs publics doivent provoquer, tant pour des raisons économiques que de qualité des soins, une diminution de la pression promotionnelle de l’industrie pharmaceutique », écrit noir sur blanc l’IGAS. Pour ce faire, « une réforme profonde de la politique du médicament doit être envisagée ».
Pour le “désarmement promotionnel”
Vieille revendication, l’UFC-Que choisir propose la création de 1.700 visiteurs médicaux publics, sous la responsabilité de la Haute Autorité de santé, dont le rôle sera de dispenser une information objective. Ils seraient constitués pour un tiers de médecins et pour deux tiers d’infirmiers. Les autres propositions consistent à réduire l’intensité de la pression des représentants des laboratoires, ainsi qu’une augmentation de la taxe sur la promotion des médicaments afin d’engager un véritable « désarmement promotionnel » des laboratoires pharmaceutiques. Et de ramener la part des dépenses en matière de publicité de 12% à 4%.
Maud Dugrand, L’Humanité
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