Destination santé

Pourquoi l’infarctus frappe-t-il surtout au “petit matin” ?

19 septembre 2013

(photo © Eric Simard - Fotolia)

Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l’élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L’augmentation physiologique à cette période de la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d’hormones comme le cortisol.

Une équipe américaine a mis en évidence l’impact d’une protéine — appelée KLF15 — dans la survenue de ces morts subites du petit matin. Les auteurs ont d’abord constaté que les victimes présentaient un taux faible en KLF15. Ils ont ensuite établi sur la souris « le lien moléculaire entre ces morts subites et le rythme circadien (horloge biologique) ». Leurs résultats doivent bien sûr être confirmés. Mais en boostant le taux de KLF 15 chez les patients à risque, il serait possible de diminuer le risque d’accident.

Rappelons que l’infarctus du myocarde est une urgence vitale. Ses symptômes les plus courants sont des douleurs caractéristiques :
- Elles agissent “comme un étau” en enserrant la poitrine ;
- Elles persistent, ne cèdent pas spontanément et peuvent s’étendre à la mâchoire ou au bras gauche ;
- Elles peuvent enfin s’accompagner de pâleur, de sueur, d’essoufflement, de nausées.

Comme le rappelle l’Assurance-maladie sur son site Internet : « ces symptômes durent souvent plus de cinq minutes et ne disparaissent pas avec du repos. Ne laissez pas l’infarctus du myocarde évoluer : appelez le 15 ! ».

 ©Agence de Presse Destination Santé-2013  


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