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Destination santé
12 novembre 2013
Chaque jour en France naissent environ 160 petits prématurés, soit 55.000 à 60.000 par an. Et bien sûr, plus un bébé naît prématurément, moins il est prêt à affronter le monde « extérieur ». Pour ses parents, l’événement est bien souvent traumatisant. Y sont-ils assez préparés ? Sont-ils bien informés des risques associés à la prématurité ? A l’occasion des Etats généraux de la Prématurité le 10 octobre dernier, puis de la Journée mondiale du 17 novembre, des auteurs se sont penchés sur leur vécu.
Il y a prématurité… et prématurité
D’une manière générale, la prématurité « se définit comme une naissance qui survient avant 37 semaines d’aménorrhée, soit avant la fin du huitième mois de grossesse », nous explique le Pr Thierry Debillon, chef du service de néonatologie au CHU de Grenoble. « On parle de grande prématurité avant 32 semaines, et d’extrême prématurité avant 28 semaines. Ce sont ces enfants-là pour lesquels nous nous posons le plus de questions quant à leur devenir ».
Quelles complications ?
Selon leur degré de prématurité, ces nourrissons nécessitent des soins spécifiques à la naissance. Ils doivent par exemple être maintenus “au chaud”, car leur organisme a tendance à se refroidir plus vite que celui des petits nés à terme. Ils peuvent aussi présenter une détresse respiratoire néo-natale liée à l’immaturité de leurs poumons. Certains d’entre eux seront placés sous assistance respiratoire. « L es prémas sont également particulièrement exposés au risque d’infections nosocomiales pendant l’hospitalisation. Mais aussi d’infections respiratoires courantes lors des deux premières années de vie. Parmi les enfants présentant des complications respiratoires, certains pourront développer un asthme, surtout si un terrain familial existe », poursuit le Pr Debillon.
Pour les trois quarts des futures mamans, le risque de prématurité constituerait une véritable préoccupation. C’est en effet ce qui ressort d’une étude conduite par l’Institut des mamans (IDM) et publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité, le 17 novembre. Six femmes enceintes sur dix s’estiment bien informées des facteurs de risque de prématurité. Et 53% sur ses complications. Mais cette étude nous apprend surtout que cette information provient d’un médecin dans seulement 19% des cas.
Du côté des mères qui ont vécu la prématurité, une sur deux affirme avoir été renseignée lors de sa grossesse par un professionnel de santé. Pour la majorité, cette information serait toutefois tardive (après le 7ème mois de grossesse). Autrement dit lorsque le risque est imminent. C’est ainsi que les mamans de grands prématurés ont le sentiment d’avoir été moins sensibilisées. A tel point que 42% d’entre elles affirment avoir été prises au dépourvu. Et 32% déclarent avoir vécu un véritable “choc”. Un ressenti qui illustre tout le besoin d’information des parents.
Une dure réalité…
Comme le souligne le Pr Thierry Debillon, « nous n’informons pas systématiquement toute femme enceinte sur le risque de prématurité et ses complications. En revanche, nous abordons le sujet auprès des couples “à risque” (grossesse multiple, antécédent de prématurité, hypertension artérielle maternelle sévère). Parfois la prématurité survient soudainement, ne laissant pas le temps à une information des risques de cette pathologie ».
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.bebeprema.fr. Vous pourrez mieux comprendre le parcours du bébé pendant son hospitalisation (avec de très belles vidéos), l’accouchement, le retour à la maison… et vous y trouverez une mine d’informations sur la prématurité.
©Agence de Presse Destination Santé-2013
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