
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Destination santé
29 mai 2012
L’éducation thérapeutique est désormais bien ancrée dans le quotidien des soignants. Dans la prise en charge du trouble bipolaire par exemple, elle est intégrée au parcours de soins. Les spécialistes parlent en l’occurrence de psychoéducation. Les explications du Dr Raphael Giachetti, psychiatre.
« La psychoéducation a pour objectif de rendre le patient plus actif », explique le Dr Raphael Gichetti, psychiatre à la clinique Aufrery de Balma, près de Toulouse. « Il doit s’approprier la démarche de soins. Les premières séances sont destinées à lui expliquer sa maladie, ses conséquences ». « Nous travaillons sur deux éléments fondamentaux. Dans un premier temps, nous lui apprenons à reconnaître ce qui le fragilise, et peut donc provoquer une rechute. Le deuxième point consiste à anticiper les symptômes précurseurs de rechute ». L’objectif est de parvenir à diminuer le nombre et l’intensité de ces dernières. « Lorsque le patient connaît les premiers symptômes d’une phase maniaque, il sait qu’il doit rechercher les soins dont il a besoin ». La prise en charge s’en trouve bien sûr facilitée, car « il est plus aisé de mettre en place les soins au début d’une crise que lorsqu’elle est lancée ».
La psychoéducation permet également d’acquérir une bonne connaissance des différents traitements. « On apprend au patient à se familiariser avec les médicaments. Plus compétent, il est plus à même de recourir à l’automédication lorsque sa situation le rend nécessaire ; en voyage par exemple ».
Des phases maniaques moins nombreuses
En pratique, la psychoéducation repose sur 8 séances. Elle s’inscrit dans un travail de groupe en présence de plusieurs patients, d’une infirmière et d’un ou deux psychiatres. « Il y a donc interaction entre les patients. C’est très positif. Cela permet de mieux comprendre sa maladie, d’en partager le vécu. Nous discutons beaucoup, nous rions parfois, nous sommes dans une relation sociale spécifique ».
Au cours des séances, les patients peuvent ainsi débattre autour d’un film mettant en scène un acteur bipolaire. « Nous leur proposons d’analyser des livres, de faire des jeux de rôles en prenant notre place. C’est toujours très instructif et cela leur permet de prendre du recul sur leur maladie ». La psychoéducation a évolué au fil des années. Elle fait aujourd’hui appel à de nouvelles techniques, comme la remédiation cognitive. « Il s’agit de lutter contre les troubles de la concentration, de l’attention, de la mémorisation, troubles que l’on observe plus souvent chez les patients bipolaires que dans la population générale ». Ces troubles sont liés à l’évolution de la maladie, mais également parfois, pour certains, aux effets secondaires des médicaments. « Pendant les phases de rémission, cette technique de stimulation cognitive permet au patient de se sentir moins fragile d’un point de vue social, professionnel et affectif ».
Plusieurs études ont démontré l’efficacité de cette démarche. « Grâce à l’allongement des phases de rémission, il a été observé une diminution du nombre et de l’intensité des rechutes maniaques. L’impact sur la dépression est également présent, mais il est statistiquement moins significatif ».
©Agence de Presse Destination Santé-2012
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