Destination Santé

Quand les hôpitaux se prennent en main !

19 février 2007

A l’hôpital de Martigues, l’hygiène est vraiment prise au sérieux. Et tout le monde s’y met ! Fin septembre, de nombreuses manifestations y ont été organisées sur ce thème. Une sensibilisation dirigée autant vers les patients que les professionnels. L’idée de l’asepsie, qui fit grand bruit et fut violemment combattue lors de son « invention » par Ignace Semmelweiss au... XIXème siècle, s’est aujourd’hui heureusement imposée. Chacun sait désormais que seule une hygiène irréprochable permet de lutter contre les infections nosocomiales. Un vrai problème de santé publique, responsable chaque année en France de près de 10 000 décès.

A en croire le personnel, l’opération menée au Centre hospitalier de Martigues semble gagnante. « C’est une initiative à renouveler, puisque cette semaine a permis par des moyens très ludiques, de rappeler des messages primordiaux en termes d’hygiène. Et aussi de faire participer les patients ». Les messages destinés aux professionnels portaient essentiellement sur les règles vestimentaires : le port du pantalon, de la blouse, de chaussures réglementaires, le fait de conserver les cheveux attachés, de ne pas porter de bijoux... Or les soignants, à majorité de sexe féminin, considèrent souvent qu’il est difficile de rester élégant tout en respectant ces règles. Deux ateliers de manucure et de coiffure ont été organisés pour leur démontrer le contraire.

« Se laver les mains, s’attacher les cheveux, enlever ses bagues, tout cela permet d’éliminer les agents infectieux, de ne pas les transmettre aux patients », déclare la Directrice des Soins, Marie-Noëlle Blanc-Caille. L’hygiène à l’hôpital, un sujet essentiel que Martigues a su saisir de la bonne manière. Voilà une idée qui gagnerait à se répandre...


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Messages

  • Bravo ! Si je pouvais avoir plus de détails sur cette initiative locale pour en faire la promotion à travers notre site, cela nous rendrait service.Je suis membre fondatrice d’unepetite association ici à Montréal au Québec pour la défense des victimes d’infections nosocomiales. Nous travaillons fort à promouvoir un changement dans la culture hospitalière. Ici, c’est presque le moyen-âge dans de nombreux hôpitaux au niveau des installations pour les patients.
    Christine Besson
    www.advin.org


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