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Roter, c’est pas joli-joli…

16 août 2011

Il y a le rot charmant — et nécessaire — du nourrisson, et le rot discret et courtois du convive rassasié après un repas traditionnel en terre musulmane. Et puis il y a les renvois intempestifs, souvent récurrents, qui traduisent une aérophagie et peuvent devenir gênants. Le rot, en effet, est tout simplement l’élimination par la bouche d’air et de gaz accumulés dans l’intestin. La cause principale en est une aérophagie, c’est-à-dire la présence dans l’intestin d’air avalé avec les aliments. Cette présence est normale — en petites quantités —, car elle accompagne l’ingestion d’aliments et/ou de boissons. Mais certaines personnes avalent davantage d’air que d’autres, et peuvent souffrir de renvois fréquents.

C’est le cas chez les gros mangeurs ou les gros buveurs, chez les fumeurs ou les sujets stressés. Une salivation excessive peut aussi accroître l’aérophagie. Celle-ci peut également être associée à un reflux gastro-œsophagien (RGO), un dentier mal adapté, à certains médicaments, à la consommation excessive de chewing-gums... Bien entendu, des rots isolés ne sont pas un motif de consultation. S’ils ne sont pas accompagnés d’une perte de poids, de fièvre ou de douleurs abdominales, les renvois sont des phénomènes bénins.

S’ils se répètent et deviennent gênants, essayez d’avaler moins d’air :

- Mangez plus lentement et mastiquez bien avant d’avaler les aliments ;

- Evitez les nourritures trop épicées, les boissons gazeuses ou gazéifiées, les chewing-gums… et le tabac ;

- Modérez votre consommation de bonbons à sucer, particulièrement les bonbons “sans sucre” qui provoquent des flatulences… et des renvois ;

- Enfin, ne buvez pas à l’aide d’une paille.

Et si le trouble persiste, parlez-en à votre pharmacien.


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