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21 août 2006
Les plus grands efforts sont actuellement consacrés à la mise au point d’un ’condom invisible’ pour les femmes.
Pour prévenir le SIDA, les femmes ont désormais un espoir qui point à l’horizon 2009 : le "condom invisible". Ce gel hydrosoluble, qui attire de plus en plus l’attention de la communauté scientifique depuis quelques années, pourrait s’avérer l’initiative la plus prometteuse dans la lutte contre le SIDA.
Chaque année à travers le monde, près de la moitié des contaminations par le VIH touchent les femmes. En situation de dépendance économique, elles n’ont souvent pas le choix d’avoir des relations sexuelles, a indiqué Gita Ramjee, médecin au Conseil de recherche médicale de l’Afrique du Sud, à la XVIe Conférence internationale sur le SIDA. Aussi la nécessité d’une nouvelle forme de prévention contrôlée par les femmes se fait-elle pressante, a ajouté celle qui est responsable d’une clinique d’essais sur les microbicides.
Une avancée internationale dans la recherche
Les progrès dans la connaissance des mécanismes cellulaires et moléculaires jouant un rôle en matière de transmission du VIH auraient réveillé l’intérêt des chercheurs, surtout aux États-Unis, et permis d’en arriver à cette avancée. En 2005, plus de 150 millions de dollars ont été mobilisés, contre 28 millions en 1997, pour la recherche sur les microbicides. (...) "On y est presque", a souligné Mme Ramjee en se qualifiant néanmoins de chercheuse optimiste.
Au Québec (...) à la tête d’une équipe de chercheurs affiliés au Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval, le Dr Michel G. Bergeron est fier de son projet de gel microbicide, qu’il a breveté et baptisé du nom de "condom invisible". Cette initiative, financée par l’Institut canadien de recherche en santé, est actuellement en phase II de la recherche clinique, qui s’effectue au Cameroun. (...)
Selon ses explications, le condom pour femmes, une sorte de crème appliquée à l’entrée du vagin, agirait sur deux fronts. D’une part, il empêcherait le VIH, par une barrière physique, d’avoir accès aux récepteurs de la muqueuse vaginale ; d’autre part, il enrayerait le virus de façon locale par une inactivation chimique.
(...) Selon le Dr Bergeron, une modélisation mathématique a permis de prédire que sur trois ans, 2,5 millions d’infections pourraient être évitées si un microbicide efficace à 60% était utilisé par 20% des femmes dans la moitié de leurs relations sexuelles non protégées. Le chercheur émet toutefois certaines réserves. "Mon rêve, c’est qu’il y ait plusieurs sortes de microbicides sur les tablettes. Mais il n’y a pas de miracle. Même si un produit sort sur le marché, il va falloir trouver l’argent pour se le procurer, a-t-il dit. Et ça va aussi prendre tout un changement de culture."
Vaccin : mort et enterré ?
L’autre "rêve" de la prévention, qui attise la convoitise, réside dans la découverte d’un vaccin contre le SIDA. "En ce moment même, il y a loin de la coupe aux lèvres", a pour sa part noté Michel J. Tremblay, également chercheur à l’Université Laval, Canada.
Selon lui, si la recherche donne peu de résultats pour l’instant, c’est que le système immunitaire humain est mal connu. "On ne connaît pas les composantes de notre corps qui freinent la progression du virus. On ne sait pas pourquoi certaines personnes tardent à développer la maladie, a-t-il souligné. À partir du moment où il nous manque ces informations, on ne peut pas développer un vaccin efficace."
Le fait que le virus s’intègre au bagage génétique - au même titre que la couleur des yeux ou des cheveux - rend son identification et son comportement difficiles à décrypter. "Comment voulez-vous vous en débarrasser ?", a lancé le chercheur. Et même si le décryptage du virus était un jour possible, rien ne laisse prévoir son innocuité éventuelle, a-t-il indiqué.
Investir dans la recherche
Invitée à la XVIe Conférence internationale sur le SIDA, la Dr Françoise Barré-Sinoussi, chercheuse à l’Institut Pasteur, a abondé dans ce sens. Elle a souligné qu’en dépit d’efforts très soutenus déployés en recherche, avec plus de 30 candidats testés au cours de 85 essais, "on ignore toujours si, oui ou non, un vaccin contre le SIDA est réalisable".
Et, encore une fois, la faute semble retomber sur l’industrie pharmaceutique. "Convaincre les bailleurs de fonds devient de moins en moins difficile", a noté Michel J. Tremblay. Selon lui, la tâche la plus lourde consiste plutôt à inciter les entreprises à faire des investissements considérables dans la recherche pour produire un vaccin qui fonctionne en une seule fois. "Elles n’en voient souvent pas l’intérêt."
L’idée du vaccin est-elle morte et enterrée ? "C’est la tendance, mais tout peut changer du jour au lendemain", a-t-il reconnu. Selon lui, le vaccin thérapeutique, c’est-à-dire un vaccin qui permettrait de ne pas développer la maladie une fois celle-ci contractée, a plus d’avenir. "Mais ça ne réglerait pas le problème car les gens continueraient à être potentiellement transmetteurs de l’infection."
Il s’entête néanmoins à voir une lueur d’espoir dans les Gates et les Clinton de ce monde, qui appellent à intensifier la lutte contre le SIDA. "Et on entend désormais la voix des femmes, ce qui n’arrivait pas avant", s’est-il réjoui.
Lisa-Marie Gervais
(Source : “Le Devoir”)
L’inégalité devant la maladie
Peu de recherche adaptée pour les besoins spécifiques des malades des pays pauvres
Aucun vaccin préventif ou curatif n’est en vue, alors que la maladie reste en constante progression. La recherche médicale continue à concentrer la plus grande partie de ses efforts sur les besoins des pays riches quand la majorité des malades vit au Sud. Il est pourtant indispensable d’inventer des stratégies, des outils diagnostiques et des traitements adaptés aux contextes précaires, à la pénurie de moyens, à la pauvreté des infrastructures et au manque de médecins. De les inventer et... de les rendre disponibles.
Plus de possibilités de copie pour les nouveaux médicaments
Depuis le 1er janvier 2005, l’Inde est contrainte d’appliquer les exigences de l’OMC et se mettre en conformité avec les règles concernant la propriété intellectuelle. Ce pays, principal fournisseur d’ARV génériques à un prix abordable, n’est plus autorisé à copier les médicaments récents. Or, l’apparition de résistances aux médicaments de première génération rend indispensable l’accès à des traitements de deuxième génération.
Un accès aux traitements encore plus restreint pour les enfants
Si l’accès aux médicaments reste limité pour les adultes, celui des traitements anti-rétroviraux pour les enfants est encore plus restreint. Parce que les enfants ne représentent pas un marché dans les pays riches, les laboratoires n’ont pas développé des formules pédiatriques pour toutes les molécules anti-rétrovirales. Quand elles existent, elles sont d’un prix très élevé. Ainsi, traiter un enfant malade du SIDA coûte 4 fois plus cher que de soigner un adulte. Il manque, de plus, des diagnostics adaptés pour les enfants, notamment pour les moins de 18 mois.
(Source : Médecins Sans Frontières)
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