Destination santé

Surdité : un dépistage néonatal vraiment pour tous ?

29 octobre 2012

Depuis le 23 avril dernier, le dépistage néonatal de la surdité est obligatoire en France. En principe il devrait être pratiqué dans toutes les maternités. Or c’est loin d’être le cas. La Société française d’Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie de la Face et du Cou1 (SFORL) réclame une meilleure organisation de ce dépistage au niveau national, pour désengorger les centres-experts.

(photo phovoir)

A ce jour «  le dépistage n’est toujours pas organisé dans les maternités. Il dépend des initiatives ponctuelles de certains établissements, ou encore des centres-experts vers lesquels les pédiatres orientent les parents  », explique la SFORL. Or ces centres spécialisés ne peuvent prendre en charge les 800 000 enfants qui naissent chaque année en France. Résultat : «  l’égalité des soins pour tous est mise à mal  ».

Pourtant, la surdité chez le nouveau-né est fréquente. En France, elle concerne 1 naissance sur 1 000. «  L’acquisition du langage se joue durant les deux premières années de l’enfant. C’est en entendant sa famille lui parler qu’il commence son apprentissage de la langue maternelle. Et s’il n’entend pas, il ne parlera pas. S’il entend mal, la qualité de son langage s’en trouvera affectée  », expliquent les responsables de la SFORL. Il est donc essentiel que chaque nourrisson bénéficie d’un test d’audition objectif, automatisé, indolore et pratiqué par un spécialiste. Celui-ci peut également permettre de dépister d’autres troubles associés à la surdité. C’est le cas de certaines maladies rares ou de troubles de l’équilibre. ©Agence de Presse Destination Santé- 2012.

©Agence de Presse Destination Santé-2012


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