Destination santé

Tabac, sédentarité, surpoids : les ennemis de notre cerveau

27 octobre 2012

La France compte chaque année 130.000 accidents vasculaires cérébraux (AVC). La fréquence de l’AVC augmente avec l’âge, à mesure que les artères vieillissent. Sous le seul effet du temps donc, ou sous l’influence d’autres facteurs de risques qui n’échappent pas tous, à notre contrôle. Quels sont-ils ?

(photo phovoir)

Tabagisme, sédentarité, surpoids et obésité… Tous ces « marqueurs » de la société moderne sont des facteurs de risque reconnus de maladies cardiovasculaires, elles-mêmes susceptibles de provoquer un AVC. L’hypertension artérielle (HTA), l’excès de cholestérol dans le sang – ou hypercholestérolémie - le diabète sont également en cause. Enfin la fibrillation auriculaire (FA), connue pour être le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, constitue le principal facteur de risque d’AVC après 60 ans.

La FA est un trouble de l’activité électrique des oreillettes du cœur, qui ne se contractent plus à un rythme normal. Le sang peut donc y stagner, au point de former un caillot susceptible de migrer ensuite dans une grosse artère comme la carotide, puis de gagner le cerveau. C’est pourquoi les AVC liés à une FA sont généralement plus « massifs » que les autres.

Un mort sur cinq dans le mois suivant un AVC

Contrairement à une idée reçue, ces accidents ne frappent pas que les seniors. Un sur sept survient chez des moins de 50 ans, et un sur quatre chez des moins de 65 ans. C’est pourquoi le ministère de la Santé1 affirme que l’AVC concerne « des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler ». Enfin plus de la moitié concerne des plus de 75 ans.

Selon l’association France AVC, après un accident vasculaire cérébral :
- Un patient sur cinq décède dans le mois qui suit ;
- Trois survivants sur quatre conservent des séquelles définitives ;
- Un survivant sur trois devient dépendant ;
- Un sur quatre ne reprendra jamais d’activité professionnelle…

Quels signes peuvent faire évoquer un AVC ?
- Une paralysie ou un engourdissement brutal au niveau d’un bras et/ou d’une jambe ;
- Une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre ;
- La diminution subite de la vision d’un œil ou l’apparition de violents maux de tête, sans cause apparente.

Face à de tels signes, vous devez agir très vite en appelant le 15. C’est en effet le plus sûr moyen d’être orienté vers la bonne filière de soins. Autrement dit vers une structure spécialisée dans la prise en charge des AVC : une unité neuro-vasculaire (UNV). Il ne s’agit pas d’unités de réanimation ni de soins intensifs. Non, elles sont dédiées aux AVC, et gérées par des médecins spécialisés en neurologie vasculaire.

 ©Agence de Presse Destination Santé-2012  


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