Destination Santé

Tatouage : le long parcours du retrait

18 juillet 2015

Dans le cadre de la quatrième édition des Journées de Dermatologie interventionnelle de Paris [1] (JDIP, 2 et 3 juillet), toute une session s’est intéressée aux tatouages. Et plus précisément au détatouage. Grâce à la technique du laser, ce dernier est possible dans la plupart des cas. Cependant il existe des tatouages réfractaires… Les pigments blancs, verts, jaunes et violets sont plus difficiles à fragmenter et donc à éliminer. Par ailleurs, de grandes quantités de pigments injectés dans la peau peuvent être hors d’atteinte des lasers.

Il faut environ 4 à 6 séances espacées de deux mois pour ôter un tatouage réalisé avec des pigments bleus et noirs et au moins 10 séances pour un tatouage polychrome. Les effets secondaires restent rares. Le plus redouté est l’hypochromie (coloration). Quant aux cicatrices hypertrophiques, elles restent exceptionnelles.

Pour un résultat optimal, le retrait d’un tatouage nécessite le respect de quelques précautions d’usage. Vous devrez ainsi éviter de vous exposer au soleil un mois avant et un mois après pour éviter le risque de pigmentation. Autrement dit l’accumulation de pigments colorés sur une zone précise de la peau. Vous devrez aussi ne plus fréquenter les hammams, saunas et piscines. Préférez les douches aux bains. Tout ceci vous permettra de ne pas être victime d’infection.

Méfiez-vous des pratiques non professionnelles. Les techniques reposant sur les lasers doivent impérativement être réalisées par un dermatologue. Aujourd’hui, certains tatoueurs proposent un retrait à l’aide de la lumière pulsée. Cette technique expose à un risque important de brûlures. Il existe par ailleurs de nombreux sites internet qui proposent des substances « magiques » dont vous devez impérativement vous détourner.


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